mardi 30 juin 2015

Z comme... Zut ! J'ai perdu la petite Zéna !

Alors que je me prêtais à l'exercice de la ligne de vie en suivant consciencieusement les conseils de Sophie Boudarel en retraçant la vie de mon aïeule je me suis replongée dans les listes nominatives de recensement du début du XXè siècle. Zéna est née en juillet 1900 à Saint-Rémy-sur-Creuse. Ses parents habitaient à Mazières, dans la commune. A 8 mois elle y est recensée (en 1901) puis à 5,5 ans  (en 1906). Puis je perds sa trace, alors que sa famille vit toujours à Mazières. Elle n'y figure pas en 1911.
Il me faut attendre son mariage en 1922 pour lire qu'elle vit alors aux Ormes, ce n'est pas très loin. Je reprends donc les recensements, mais aux Ormes cette fois. Pas de Zéna en 1911. Me voilà bonne pour faire toutes les communes du coin...
A Leugny, pas de Zéna.
A Buxeuil ? Non plus.
Je n'ai pas dit mon dernier mot, non mais !

Où est-elle passée la gamine ? Chez les grands-parents ? Non, les Gagneux habitaient côte-à-côte à Mazières. Donc si elle n'est pas recensée chez ses parents, elle n'est pas bon plus chez ses grands-parents. Il faut dire qu'en 1909 son petit-frère y est mort, sous ses yeux, en tombant d'un arbre. Peut-être ont-ils préféré l'éloigner quelque temps.
Les Jouzeau vivaient eux à Dangé. Le grand-père est mort en 1910, et la grand-mère en 1911... mais peut-être pas avant le recensement ! J'y fonce, il date du 31 mars, et la grand-mère a trépassé le 11 mai. Avant de mourir Hermance Rabeau veuve Jouzeau vivait à Grand-Croix. Sait-on jamais : je fonce dans les pages du recensement de Dangé, à Grand Croix...

BINGO !!!!

Dangé, Grand-Croix, recensement de 1911 - Archives de la Vienne en ligne
Ouf ! J'ai retrouvé la petite Zéna.
Mais ensuite, elle était où ? La grand-mère étant décédée, elle n'a pas dû rester à Dangé. Les listes de recensement ne sont plus accessibles après 1911 pour le moment, il faut donc patienter. Ou trouver des actes sur lesquels elle figure. 

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Fin du Challenge AZ 2015.
Merci à ceux qui sont venus me lire.
Merci à ceux qui ont commenté, ils sont rares, mais toujours les bienvenus. 
Merci à Sophie Boudarel pour le travail accompli, pour nous les blogueurs et pour nous les lecteurs. J'ai maintenant le reste de l'année pour lire la 60aine d'autres blogs participants (x 26 billets !!!)

jeudi 25 juin 2015

V comme... Veuillez patienter

Il me fallait une lettre V....
Maintenant, pour trouver un W, un X et un Y.... je sèche !
Je reviendrai donc pour le Z. A la semaine prochaine !

mercredi 24 juin 2015

U comme... Utiliser les permaliens des archives en ligne

Les quoi !!?

Les permaliens, ou liens permanents. Vous connaissez ?
Ces chaines de caractères sont bien pratiques pour renvoyer par exemple vers l'image d'un acte d'état civil mis en ligne sur le site d'un service d'archives départementales.
Ce qui est plus intéressant que de copier l'adresse URL (http://archivesdepartementales....) est que le permalien est garanti. Cela signifie qu'il sera toujours valide. Et alors ?
Imaginons que les départements changent de nom ou que les archives ne soient plus départementales ou qu'une nouvelle norme exige que le lien soit désormais de type "http://ad...." vous pourrez toujours fouiller dans vos notes mais les liens URL qui auront changé le moindre caractère seront tous morts et inutiles.

Alors que le permalien, si obscure apparaît-il aux béotiens, sera toujours valide. Intéressant non ?

Par exemple, si je cherche l'acte de naissance de mon aïeule Zéna GAGNEUX, je sais grâce aux notes déjà prises que je le trouverai sur le site des archives départementales de la Vienne. Je clique et je vais interroger le registre d'état civil de la commune de Saint-Rémy-sur-Creuse 1893-1902, et rejoindre la vue 118/172.
Ou bien suivre le lien suivant : http://archivesnumerisees.cg86.fr/ark:/28387/88143c9c805f46f1d5b8dd3801630c93

Ceci est un permalien. On voit bien qu'il commence comme l'autre, mais il contient ARK qui garantit la pérennité du lien. Alors comme nous sourçons nos données, nous pouvons aussi leur lier cette référence qui facilité l'accès immédiat à un document.
Sur le site des AD86 il faut cliquer sur le bouton Créer le lien en haut à droite, il vous ouvre une fenêtre centrale. Il faut copier le lien.



Voir sur ce site les sites d'archives départementales et communales (entre autres) qui utilisent cette option. Notez que les AD de la Vienne n'y sont pas référencées, et pourtant cela fait des années qu'elles la proposent.

La base Mémoire des Hommes l'utilise et la propose aussi. Ainsi, on peut consulter la fiche d'Alfred Edmond TRAINSON, mort pour la France, en joignant drectement le lien : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a028202251/5242c0acec6ce



mardi 23 juin 2015

T comme... Tables décennales

Depuis 1792 les actes de l'état civil sont listés par tranches de 10 années dans des registres, par type puis par chronologie. Ce sont des tables décennales. Ces documents permettent au généalogiste de chercher sur une décennie tous les événements enregistrés dans une commune sans tourner toutes les pages d'un registre d'état civil. Ainsi, quand je m'intéresse aux Trainson consignés dans les livres de Parçay-sur-Vienne au lendemain de la Révolution française, je n'ai pas besoin de lire tous les actes. La table décennale de 1792-1802 me renseigne déjà bien : 
  • Naissances : Trinson Marie le 23 septembre 1793 - Trinson Marie le 20 pluviose an 2 - Trinson Jean le 16 frimaire an 3 - Trinson pierre le 10 pluviose an 4 - Trinson Jean le 6 ventose an 7 - Trinson Françoise le 6 pluviose an 8 
  • Mariage : Rabotteau Vincent et Marie Trinçon le 10 ventose an 5 
  • Décès : Trinson René le 6 janvier 1793 - Trinson Marie 7 octobre 1793 - Trinson Jean 20 vendemiaire an 4 


Je n'ai plus qu'à aller aux pages du registre complet qui m'intéressent pour connaître les détails de ces actes en particulier. L'avantage est de gagner du temps, mais l'inconvénient de pratiquer ainsi est qu'on passe à côté des actes dont les personnages secondaires sont des Trainson/Trinson par exemple, s'ils ont été cités comme témoins de mariage ou parrains de nouveaux-nés...

Un rappel pour ceux qui trouveraient la solution trop facile... Je vous invite à décrypter l'extrait ci-dessous, vous avez 4 heures... (merci de sauter une ligne pour la correction)


J'ai l'habitude, quand je prends une nouvelle décennie, d'élargir la recherche à tout le registre. Ainsi, on a parfois la naissance et le décès d'un enfant dans le même livre, et on prend le foyer dans son ensemble, au rythme des actes enregistrés. Il arrive aussi qu'on lise plusieurs mariages à la suite pour une même fratrie, ou le décès d'une femme après la naissance de l'enfant... Ainsi défile la vie de nos ancêtres au fil des pages des registres.


lundi 22 juin 2015

S comme... Signatures

Beaumont-en-Véron 1930 - mariage des grands-parents paternels de ma mère
Mon grand-père décrivant ses parents : "pas très riches, elle faisait quelques journées de travail par-ci par-là et lui était ouvrier agricole." 
Ils deviendront cantinière et cantonnier.

Angers 1900 - mariage des parents du jeune marié de 1930 (ci-dessus)
On retrouve sur ce mariage Eugène COUBARD 30 ans plus jeune et son D final en spirale.

Beaumont-en-Véron 1912 - mariage des parents de la jeune mariée de 1930 (ci-dessus)
Cette fois, on retrouve Marie Louise qui signe alors une dernière fois FOURNIER et 30 ans plus tard MANCEAU.

samedi 20 juin 2015

R comme... Rameau

Il y a deux ans j'avais eu mon petit succès (4 commentaires) avec la recette du broyé du Poitou. Les plus gourmands/curieux la retrouveront ici, mais je ne veux pas jouer la facilité aujourd'hui. 

Marie RAMEAU est née le 24 février 1814 à Bauné, au coeur du Maine-et-Loire, de Charles RAMEAU et Renée BEÛLARD. A l'heure où j'écris ces mots je sais qu'elle s'est mariée à Angers (2e) le 3 novembre 1845 avec Pierre PERRAI. Elle résidait alors route d'Avrillé, à Angers. En 1869, elle habitait toujours à Angers, route d'Epinard, avec son époux et leur fille Marie PERRAI. R comme... remonter la branche En consultant le site des archives départementales du Maine-et-Loire, je retrouve l'acte de naissance de Marie. Il me confirme ce que l'acte de mariage m'avais appris. La naissance de Marie est née le 24 février 1814 à Bauné, a été déclarée par Charles Rameau, son père, cultivateur de 28 ans. Il demeure aux Landes, commune de Bauné. En revanche le nom de la mère est Renée BEUNARD, 29 ans. La déclaration a été faite en présence de Claude BEUNARD, domestique de 24 ans, oncle maternel de la petite.

Sur l'acte de mariage (1845), on apprend que Marie est domestique, demeure route d'Avrillé, commune d'Angers, et ne sait pas signer.

Dans les registres d'Angers j'ai trouvé la naissance de Marie en 1846 et Pierre en 1849, les enfants que Marie a eus avec Pierre.

Sans mauvais jeu de mot, j'adore trouver de nouveaux patronymes dans mon arbre, parce que c'est toujours synonyme de début de branche. Et avec la famille RAMEAU j'ai tout à découvrir, j'a-do-re !

vendredi 19 juin 2015

Q comme... Que sont-ils devenus ?

Je vais utiliser le challenge de A à Z pour le futur de mes recherches. Voici la liste des individus pour lesquels je n'ai pas trace d'une fin de vie... et pourtant, je pense qu'ils ne sont plus de ce monde (souhaitons-leur ^^).

Je pourrai mettre à jour cette liste si je trouvais trace de décès.

  • Eugène Auguste COUBARD (né 1874), le grand-père de mon grand-père, dont la dernière apparition date du 10 novembre 1930. Il habite alors à Rivière (37) et a 56 ans. Mon grand-père pense se souvenir qu'il serait décédé en 1948 à Chinon, hôpital Saint-Michel.
  • Louise/Victorine GUIET épouse Trainson, la grand-mère paternelle de ma grand-mère, dont je sais qu'elle est née en 1829 et décédée entre 1922 et 1960. 
  • Louise BERTON épouse Guiet, mère de la précédente, née en 1829 et décédée après 1886.

jeudi 18 juin 2015

P comme... Presse




La presse de juin 1915, il y a 100 ans...
(Archives Départementales de la Vienne)

mercredi 17 juin 2015

O comme... Originaux

Cette fois je m'adresse à mes cousins, les personnes qui partagent les mêmes ancêtres que moi. Vous derrière votre écran êtes peut-être un(e) des mes nombreux cousins (plus on remonte dans le temps, plus on trouve de descendants !) oui, vous, je vous demande ce que vous faites de vos documents originaux. Les photos, les vieux papiers, les courriers, les cartes postales... C'est vieux c'est poussiéreux et vous ne savez pas quoi en faire ? Moi je suis preneuse ! 
Si vous préférez les conserver et ne pas me les confier, ou alors plus tard, vous pouvez aussi les scanner pour que j'en profite aussi. Et puis surtout surtout, il faut les trier. 
Les photos par exemple, il faut interroger nos vieux pour savoir qui est le type dessus, ou bien où la vue a été prise, et qui est ce bambin sur son coussin, et de quand ça date à peu près. La mémoire de nos anciens ne s'envolera plus totalement avec eux (ni avec Alzheimer). Idem avec les autres documents finalement. A qui a pu écrire Marguerite ? Et puis c'est qui ce Gaston prisonnier qui écrit à sa famille ?
Dans la mienne, ni Marguerite, ni Gaston, mais quelques liasses notariales. Je savoure, même si elles ne concernent pas les familles proches, elles concernent surtout des biens bien acquis puis cédés. 

Si vous ne savez pas quoi faire des boites à gâteaux de la grand-mère, merci de me les expédier ou de me contacter, je vous aiderai à la vider (même et surtout si elle contenait du papier ! ;-p).

mardi 16 juin 2015

N comme... Ne pas faiblir !

Ce défi est un exercice de style bien passionnant, le problème est (car il l'est) pour moi que j'en profite pour avancer mes recherches ou plutôt affiner mes trouvailles et que c'est chronophage cette chose-là ! Alors plutôt que de rédiger un article, je trouve de nouvelles informations qui appellent d'autres interrogations ! C'est sans fin cette histoire, l'histoire de nos ancêtres !
Ne me plaignez pas de tant de trouvailles et de recherches, je me régale, mais pour ce qui est de poser cela sur votre écran, c'est une autre paire de manches. 
Allez allez les généablogueurs, nous avons fait la moitié, restent encore 12 lettres !

lundi 15 juin 2015

M comme... Maxime Charon

Famille Charon. Je note sur le mariage de Clémentine (Angers, 1900) la présence d'un oncle : Maxime, 48 ans, domicilié à Beaucouzé. 
La noce ayant lieu en 1900 j'en ai déduit que l'oncle était né vers 1852. 
La famille vivant à Angers et le père de Clémentine y étant né en 1845, je me suis dit que chercher dans chaque arrondissement parmi les naissances de 1851, 1852 et 1853 serait un peu fastidieux. J'ai donc tenté les registres matricules pour voir... C'était un peu osé, parce que les registres présentés commencent en 1872, la classe des hommes nés en 1852. Justement ! J'ai noté dans la table alphabétique plusieurs porteurs du nom Char(r)on et je suis allée dans les registres d'Angers d'abord. J'ai noté qu'un Maximmmm (illisible) Clément pourrait être mon homme. Avant cela j'ai noté le nom de la grand-mère de Clémentine, pour un éventuellement recoupement.

288è vue sur 353, je trouve le matricule 3379 : Charron Maxime, fils de Pierre et Françoise POTTIER. Bingo ! Bonne pioche ! Quelle chance ! Une aiguille dans une meule de foin ! Il ne me restait plus qu'à consigner les informations. Né le 2 décembre 1852 à Angers, résidant à Beaucouzé, cheveux et sourcils chatain foncé, yeux roux, front rond, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. 1m61, cultivateur, instruction : 1, 2, 3. + états de service.

samedi 13 juin 2015

L comme... Lucienne Modeste Albertine a changé de nom

Il y a des branches familiales où tout se passe sans aucun accident. Les jeunes gens se marient, ont des enfants, meurent. Leurs enfants se marient, ont des enfants et meurent. Et cela pour chaque génération. Et puis il y en a d'autres qui ont poussé avec plus de difficultés, les parcours de vie sont moins lisses... La généalogiste que je suis se régale avec les premières, et encore plus avec les autres, car chercher pour trouver, c'est bien ce que je fais, mais fouiller et voyager virtuellement, pour finalement trouver son bout de graal, ce n'est pas mal non plus !

Mon grand-père est né 8 mois après le mariage de ses parents. Gabriel COUBARD et Lucienne MANCEAU ont convolé en 1930 à Beaumont-en-Véron, où ils sont nés tous les deux. 
Lucienne est née le 5 novembre 1911. Elle est née enfant naturel, c'est-à-dire de parents non mariés. Elle s'appelait alors Lucienne Modeste Albertine FOURNIER, du nom de sa mère. 5 semaines après sa naissance Marie-Louise FOURNIER, sa mère, l'a reconnue. Elle a attendu d'avoir 9 mois pour porter le nom son père, Pierre Benjamin MANCEAU, qui profita de son mariage avec Marie-Louise pour reconnaître Lucienne et la rendre enfant légitime (issu d'un couple marié).

Mariage MANCEAU-FOURNIER, notes marginales :
Et à l'instant les dits époux ont déclaré vouloir reconnaître et légitimer comme étant né d'eux l'enfant nommé Fournier Lucienne Modeste, Albertine née à Beaumont-en-Véron le cinq novembre mil neuf cent onze et inscrit sur les registres des actes de naissances de la dite année sous le n°26


vendredi 12 juin 2015

K comme... Kilos d'actes

Parfois, quand je dis que je suis généalogiste, j'ai l'impression de dévoiler une lourde vérité à mon interlocuteur. A la fois j'adore parler de généalogie et à la fois je veux garder cette passion dévorante pour moi. Mais ce n'est pas pour moi seule que je cherche. Au-delà de mon plaisir (le même que lorsque je fais un puzzle, même si en ce moment j'en fais surtout de 12 pièces avec ma toute petite) je cherche pour raconter à la famille d'où elle vient. Sans cette envie de partager il n'y aurait pas eu ces blogs, ni ces arbres en ligne.

Je suis de la génération née une souris à la main, une souris d'ordinateur hein, n'allez pas chercher autre chose :-) je clique plus vite que mon ombre et je tape au clavier sans quitter l'écran des yeux. Je ne suis pas de la génération qui fait sa généalogie sur le tard. J'ai pris le virus bien tôt. Et pourtant je lis couramment des actes anciens, sur mon écran, tranquillement chez moi je scrute les registres des archives en ligne. Je ne suis pas allée ailleurs que dans les archives du SHD "en vrai".

Mais depuis quelques années, j'ai commencé à récupérer de vieux papiers, que les anciens trouvent au fond d'un placard. Ils voulaient en faire du feu, et puis se sont dit que peut-être je pourrais en sortir quelque chose, pour me plaisir d'abord, et pour leur curiosité ensuite. 
J'ai déménagé en 2014, mais s'il y a bien une chose que je n'ai pas pu confier aux déménageurs... c'est LE carton dans lequel j'avais protégé et sur-protégé mes kilos de vieux papiers.
Je n'ai pas encore tout lu, je n'ai pas encore tout décrypté, mais je me les garde pour les soirs où la connexion fera des siennes. 

Pour moi, ce carton, c'est un peu comme le dernier carré de la plaque de chocolat... je me le garde au cas où, pas très loin, pour le petit coup de blues ou pour le moment que j'aurai choisi pour le consommer.

jeudi 11 juin 2015

J comme... Joli cadeau

Juste au moment où ce challenge de A à Z démarrait, le facteur m'a déposé une lettre qui m'a un peu retardée dans la programmation des précédents billets... Elle me venait de mon grand-père Marius, qui ne m'a jamais écrit de grandes lettres. Celle-ci contenait un petit mot m'expliquant pourquoi j'allais lire les 30 pages suivantes !
Mon grand-père a cru me demander un petit service et en réalité m'a offert un cadeau inestimable. Il a écrit ses mémoires en quelque sorte, pour une commande, et a besoin de les fournir sous une forme "plus correcte". Je me suis emparée de son récit et j'ai tapé au kilomètre... Il n'a pas fait de grandes études, il a appris un métier manuel dès 14 ans, et a roulé sa bosse, allant de-ci de-là pour faire son tour de France, car il était aspirant pour devenir compagnon.
Il a écrit sa vie de sa main, avec un crayon de papier dans un cahier d'écolier.

Au soir de sa vie, mon grand-père m'a offert un cadeau si précieux !
J'ai appris quelques mots du vocabulaire de la menuiserie, et puis quelques-uns des compagnons aussi.
J'ai appris comment mes grands-parents se sont rencontrés par hasard.
J'ai découvert qu'il existait un autre palais des festivals à Cannes avant celui qu'on voit tous les ans à la télé, à la même époque la ville du Havre se remettait des bombardements de la guerre...

Autant dire que depuis quelques jours, je fais moi aussi un petit tour de France !


mercredi 10 juin 2015

I comme... l'importance des actes de baptême

Le baptême chrétien est omniprésent dans mes recherches généalogiques. Le baptême était un passage obligé pour les nouveaux nés. Et pour le généalogiste qui fait ses recherches en France, c'est une aubaine ! En réalité l'acte de baptême est presque toujours une mine d'informations sur les familles entourant l'enfant. Avant que l'état civil n'enregistre les naissances, il n'y a guère que les registres paroissiaux pour nous renseigner. Et la rigueur des religieux permet aux chercheurs de remonter le temps et de reconstituer des bouts de branches du grand arbre généalogique.

Remarque : le baptême républicain existe depuis le 20 prairial an II (8 juin 1794) qui permet de célébrer la naissance d'un enfant civilement sans connotation religieuse. Car le but premier d'un baptême catholique était (jusqu'en 2007) de sauver l'enfant baptisé qui perdrait la vie, et pourrait ainsi accéder au Paradis.


mardi 9 juin 2015

H comme... Hermance

A l'heure où les futurs parents cherchent à faire toujours plus original, il leur suffirait pour une fille de piocher dans mon arbre. Rien qu'entre Zéna et sa mère Hermance ! Et puis il y a Ursule, Victoire, Clémentine et celles de ma branche paternelle ne sont pas mal non plus.

Je vous ai déjà fait le coup des porteurs du prénom François. Pour Hermance ça ira nettement plus vite ! Et pas besoin de se limiter dans le temps. Ermance, Hermence, Hermance, autant de versions différentes du même prénom.

Mon aïeule Hermance Augustine RABEAU, grand-mère maternelle de Zéna, est née à Dangé en 1857, fille d'un charron. Elle est l'aînée de sa fratrie, mais a deux demi-sœurs du 1er mariage de son père, tombé veuf. Après elle sont nés deux autres sœurs et puis enfin un frère. A 18 ans elle épouse à Dangé un cultivateur, Charles JOUZEAU. Ils n'auront (à ma connaissance) que deux enfants : Charles et Hermance (ils ne se sont pas foulés pour les prénoms des gamins. Et si on leur donnait les nôtres !). Hermance Augustine est décédée en 1911 à Dangé, à 53 ans.

Hermance Raymonde JOUZEAU, fille de la précédente, est née en 1880 à Dangé. A 17 ans elle épouse Joseph Adolphe GAGNEUX à Saint-Rémy-sur-Creuse (le couple de vieux bien entourés sur la photo ci-après), où naîtront les 5 enfants du couple, dont Zéna mon aïeule. Veuve à 57 ans, elle décède à Dangé 20 ans après en 1958. Et quand Colette parlait d'elle, elle disait "elle a été pour moi une grand mère affectueuse".

La famille Gagneux devant la maison toute neuve (1933)
Hermance et sa fille Gisèle, entourant  avec la petite Colette.

lundi 8 juin 2015

G comme... Grande Guerre ou Générations 14


Comme je le rappelais ici jeudi, nous commémorons depuis 2014 la Grande Guerre. 100 ans après, les Archives de France ont lancé un appel à contributions, la Grande Collecte. Ce recueil de documents, papiers de famille, correspondances, carnets, photos, objets, ou tout ce qui peut témoigner de la Grande Guerre peut être confié aux Archives afin de constituer une base d'informations accessible au plus grand nombre. 
Dans ce cadre, les Archives départementales de Maine-et-Loire ont proposé sur leur site internet a proposé à chacun de déposer ou de consulter des portraits de Poilus. Le dépôt permettra de lier une image à un parcours. 

La mémoire collective s'enrichit. 

Je vous invite à tester Générations 14 et voir, en tapant votre nom, ce qui a été collecté. Ou ce que chacun peut compléter.

samedi 6 juin 2015

F comme...Fouiller !

En préparant ce billet, je me demande de quelle famille vous parler. Les FOUCHARD d'Anjou, dont la plus récente porteuse du nom enfanta notre Marie MARIA qui a tant fait parler lors du défi de A à Z de 2013 (fille de personne, enfant abandonnée, dont l'enfant fut reconnu par François COUBARD)... ou bien les FOURNIER de Touraine dont était issue Lucienne née FOURNIER, reconnue par Pierre MANCEAU...
ou alors vous parler des porteurs du prénom François(e) dans ma branche maternelle...
A force de fouiller dans mon arbre j'allais bien trouver matière à raconter.
Les porteurs du prénom, sur une seule génération :

  • François COUBARD, en Anjou, vous le connaissez bien maintenant puisque je vous l'ai déjà présenté. Il a épousé Marie MARIA, ma branche morte qui a retrouvé une filiation en 2013 lors du défi. Il a donné un nom à son épouse ainsi qu'à son fils né de père inconnu. En 1876 cet homme a fixé le nom de toute une descendance qui le porte encore 139 ans après. 
  • Françoise ROYER, en Touraine, était la grand-mère paternelle de Georges TRAINSON, époux de Zéna. Elle est décédée à 34 ans, si bien qu'elle ne connut aucun de ses petits-enfants ! Joseph TRAINSON, veuf de Françoise, se retrouva avec 3 enfants de 8, 12 et 16 ans. Il épousa ensuite une autre Françoise, BERTON cette fois, pas plus jeune pourtant, mais sûrement en meilleure santé. 
  • François GUIET, en Touraine, le grand-père maternel de Georges TRAINSON, s'est aussi marié deux fois. La 1ère fois à 32 ans, avec Jeanne CHAMPIGNY, mais se retrouva veuf avec un bébé de 6 mois à élever. Il fit le même choix que Joseph TRAINSON (ci-dessus) en épousant ensuite une fille BERTON, Louise cette fois, qui lui donna 4 ou 5 enfants (j'ai un doute sur deux filles nées la même année...). 
  • François GAGNEUX, à la limite Touraine-Poitou, le grand-père paternel de Zéna, est décédé à 80 ans. Il a déclaré plusieurs métiers : gagiste, journalier, aubergiste, cultivateur et propriétaire. Et sans jamais savoir signer. Celui-ci va m'occuper un moment encore : malgré toutes mes recherches je ne lui trouvé qu'un mariage à 25 ans et qu'un enfant à 31 ans. Ce n'est pas impossible, mais ce n'est pas courant pour l'époque (fin XIXè). Je vais devoir encore... fouiller !

vendredi 5 juin 2015

E comme... Etat civil

L'état civil fait partie des meilleurs amis du généalogiste, c'est indéniable, mais c'est quoi ?

A l'origine il servait à consigner l'identité et les faits de vie des citoyens (vers 1790). 
En 1794 le but de l'état civil est de fixer les noms et prénoms des individus. Il ne s'agit alors plus de changer de prénom entre la naissance et l'âge adulte. 
En 1800 les maires sont faits officiers de l'Etat Civil. 
En 1803 on norme les prénoms, seuls ceux de personnages célèbres ou des calendriers peuvent être donnés aux nouveaux-nés. 
En 1919 une loi fixe à 3 jours le délai de déclaration des naissances. 
L'état civil enregistre les événements de la vie : naissance, reconnaissance, mariage, divorce et décès.

Selon les actes, selon les époques, on trouvera plus ou moins d'informations, mais plus ils sont récents plus ils sont riches pour lé généalogiste. Antérieurs à 1924 les actes de décès portent même mention des témoins de la déclaration. 

A noter les récentes évolutions (cela concernera surtout les futurs généalogistes) :

  • depuis 1985 la mention "Mort en déportation" peut être portée sur les actes déclaratifs de décès. 
  • depuis 1990 l'état civil est informatisé
  • depuis 2008 les PACS sont aussi enregistrés en marge des actes de naissance

jeudi 4 juin 2015

D comme... Der des Der

Comment passer à côté de l'anniversaire qui est commémoré depuis l'an passé ? La Grande Guerre a 100 ans, et nos familles ont été relativement épargnées. Si je remonte ma branche maternelle, je ne peux dire que je puisse vous présenter beaucoup de Poilus (pas qu'il n'y ait eu que des imberbes !). 

Citons Alfred Edmond TRAINSON le frère de Georges. Il aurait pu être le beau-frère de Zéna mais il a péri trop tôt. Il est mort en 1914 à Mourmelon-le-Grand.

Citons aussi Louis Alexis MANCEAU, l'oncle de mon grand-père maternel, décédé en 1914 en Belgique.

Citons Auguste Henri RABEAU un cousin au 7è degré de Zéna, du côté maternel. Il est mort en 1919 à Chinon.

J'ai recensé pas mal de Morts pour la France en partant des monuments aux morts des communes de mes ancêtres. Je n'ai pas fini cette quête, mais je reviendrai ici vous en parler si les trouvailles se raccrochaient à notre arbre. 

mercredi 3 juin 2015

C comme... Charaudeau

La famille Charaudeau n'a pas encore eu ses articles sur ce blog, et pourtant j'ai de quoi en parler. Alors c'est pour aujourd'hui.
Si on reste dans la période contemporaine, il y a Georges Charaudeau (Châtellerault 1901 - Pau 1990), était le fondateur et le chef du réseau Alibi dans la résistance intérieure française. Cet homme est un cousin. Lointain. Au 19è degré. Mais cousin quand même. Fils d'un représentant de commerce né à Tours et mort à Dachau. Petit-fils d'un cuisinier puis représentant de commerce de Châtellerault. Ce dernier était fils d'un coutelier de Châtellerault.

La famille Charaudeau a donné quelques descendants plus ou moins célèbres avec lesquels nous cousinons, parmi lesquels :
  • Regor (Roger Garnier, Châtellerault 1896 - Paris 1984) vedette de music-hall qui a débuté en 1923 à l'Alhambra
  • les frères Sylvain (1979-) et Sébastien (1981-) Chavanel, cyclistes professionnels nés à Châtellerault
  • Dominique Bussereau homme politique né à Tours en 1952.
  • Guy Champion, illustre inconnu du public, mais cousin et veuf de notre cousine Colette Gagneux (que j'embrasse au passage)
  • René Albert, Marie-Claude Pouleau épouse Crébassa, Jeanine Lavenir épouse Lochon, généalogistes amateurs (que je salue au passage)


Dominique Bussereau
Regor
les frères Chavanel
Mais alors ces Charaudeau, qui étaient-ils ?

Pour ce que j'en sais, ils ont toujours été Poitevins. Tout ce beau monde descend d'un même couple de laboureurs mariés en 1629 à Leigné-les-Bois (entre Châtellerault et la Roche-Posay). 

mardi 2 juin 2015

Paru dans la Nouvelle République - 30/05/2015

"Avec stupeur et émotion, les Dangéens ont appris le décès de Colette Champion, ce mercredi 27 mai. Née à Dangé-Saint-Romain, Colette Champion a beaucoup œuvré au centre aéré et au foyer culturel dont elle fut la première présidente de 1976 à 1980. Elle fut d'abord enseignante, en école maternelle et élémentaire puis professeur d'économie familiale et rurale. Férue d'histoire, de patrimoine, elle a effectué de nombreuses recherches sur Dangé et Saint-Romain. Elle a animé durant plusieurs années « Les Vendredis de l'Histoire ». Depuis avril 2014, elle participait activement au conseil des Sages, notamment pour l'exposition 1914-1918 en novembre 2014 et la préparation de l'exposition 1935-1950, prévue en octobre prochain."

Au revoir Colette.

B comme... Beaumont-en-Véron

Mes grands-parents vivent à Beaumont-en-Véron, c'est un bourg de moins de 3000 habitants que j'ai toujours connu, puisque je m'y suis souvent rendue gamine, pour quelques heures ou pour quelques jours, mais j'ignorais que mes racines y étaient ancrées.
Pour situer la commune, c'est entre Chinon et Bourgueil (les papilles se réveillent, à la vôtre !). 
Ma mère y a grandi, son père y est né, ses grands-parents aussi et s'y sont mariés, tout comme ses arrières-grands-parents... Plusieurs générations sont liées à Beaumont-en-Véron.

Je dois d'ailleurs signaler ici que le secrétariat de mairie ne met aucun obstacle aux recherches généalogiques, au contraire ! A chacune de mes demandes, j'ai reçu une réponse rapide et positive. Si un jour vous passez par ici Madame la secrétaire, je vous remercie encore pour la qualité de votre travail.

En vrac mais dans l'ordre voici quelques événements du XXè siècle que l'état civil a bien voulu me livrer :
08/04/1908 naissance de Gabriel Marius COUBARD (et toute sa fratrie y est née)
05/11/1911 naissance de Lucienne Modeste Albertine MANCEAU
05/08/1912 mariage de Pierre Benjamin MANCEAU et Marie Louise FOURNIER
10/11/1930 mariage de Gabriel Marius COUBARD et Lucienne Modeste Albertine MANCEAU
10/01/1941 décès de Pierre Benjamin MANCEAU
22/01/1940 décès de Marie Louise FOURNIER

carte postale empruntée à http://savignyenveron.free.fr/

lundi 1 juin 2015

A comme... A la rencontre du sosa n°100

En avril 2013, en plein déménagement et en fin de grossesse, j'avais réussi à boucler le défi de A à Z malgré tout. Je vous avais emmenés à travers les siècles et les campagnes qui sont mes origines. En juin 2014, j'ai tenu comme j'ai pu, parmi les cartons (encore !) sur le blog que je consacre à ma branche paternelle. 

Juin 2015, c'est retour sur la branche maternelle. Je n'ai pas de cartons en cours, ni de projet de déménagement, alors... Merci de me lire.

Un petit ajout : je dédie ce challenge 2015 à la mémoire de Colette, pour qui j'aimais tant alimenter ce blog.


En 2013 je commençais par Auguste CHARON, parce qu'il fallait bien trouver une lettre A. 
Cette année, je vous parle de son père, par pur hasard. Enfin presque. Si je liste mes ancêtres selon la numérotation Sosa le 100è est Pierre CHARON. Alors c'est arbitrairement, parce qu'il porte le n°100, que je vous le présente. 
Il est né au début du XIXè siècle tout à côté d'Angers. Ses parents sont cultivateurs. A ce jour j'ignore s'ils avaient déjà des enfants, ou s'ils en auront d'autres après lui. A 37 ans il épouse une fille de fermiers, Françoise POTTIER. Elle est native d'à-côté de Mayenne. 
Ils auront Auguste en 1845, et Maxime en 1852.

Auguste, je vous l'ai déjà présenté, et Maxime... je vous en reparlerai.

Pour l'instant, j'ignore si la fratrie était plus étendue.