vendredi 10 novembre 2023

I comme... il y a 600 ans d'Histoire dans mon arbre !

 En regardant la branche maternelle de mon arbre généalogique, je vois 21 générations comprenant celle de ma mère. Donc 22 si je me compte. C'est vertigineux. C'est improbable. Et pourtant... Alors oui, j'avoue, tout n'est pas encore vérifié, mais en grande partie ! J'ai commencé la généalogie en 1996, ça fait un paquet d'années maintenant. Et puis j'ai échangé avec d'autres généalogistes qui ont des recherches en commun, ou qui ont trouvé quelque chose pour moi. A force de publier toutes mes trouvailles (arbre letidadu sur Geneanet), y compris celles qui n'étoffent finalement pas mon arbre, j'ai multiplié les chances de contact, donc d'enrichissement (généalogique et humain). 

22 générations d'ascendance ! Toutes ne sont pas complètes évidemment. Il me reste du pain sur la planche. Et c'est ça qui est bien avec cette passion puzzlesque. On peut ajouter des pièces au fur et à mesure. Contrairement à Pénélope, on n'a pas besoin de défaire ce qui a été fait pour durer :-) 

Sur ce blog, je suis la génération 1. Avec ce repère, je peux donc annoncer que j'ai 7 générations complètes sur ma branche maternelle. A la génération 7 il y a un père inconnu. Donc à la 8è et au-delà, il y a un trou, mais pas seulement. C'est à partir de la 8è génération que j'ai des compléments à trouver (voir les statistiques de la 8è génération dans l'article précédent). Il me manque les parents de 17 individus. 

Dans les dernières générations, si j'ai la chance d'avoir listé quelques ancêtres, c'est parce qu'ils ont  des descedants plus illustres que moi. Donc j'ai pu faire le lien et "raccrocher" la branche de quelques célébrités. Cela m'amuse de trouver ce genre de parenté plus que ça ne flatte. Le 6è degré de parenté étant bien loin (celui qui nous lierait légalement en cas d'héritage !) il ne me reste plus qu'à continuer mon puzzle grâce à cette parenté !

Il est généralement assez facile d'atteindre la veille de la Révolution, hors situation particulière, car les archives paroissiales et d'état civil nous y mènent avec facilité. Les actes sont systématiquement enregistrés depuis 1792. Passer cette période pour remonter encore n'est pas si aisé. En regardant l'Histoire, on peut comprendre pourquoi. Hormis les difficultés techniques (conservation et accès aux documents, écritures fleuries...) il y a surtout l’inexistence des documents avant 1600 (ou à peu près).

En effet, c'est la fameuse ordonnance de Villers-Cotteret (1539) qui a défini ce qui devait être inscrit dans les registres paroissiaux. En l'occurrence elle ne considérait que les baptêmes et les sépultures. En 1579, l'ordonnance de Blois crée les registres des mariages. Donc c'est l'Église qui tient les registres. Mais il faudra attendre 1736 pour que toutes les paroisses appliquent les ordonnances pré-citées, et qu'elles le fassent en double. Un exemplaire (la grosse) est destiné au greffe du bailliage tandis que l'autre (la minute) sera paraphé puis rendu au curé qui en a la charge. 

Pour le généalogiste, il y a donc un fossé difficile à franchir au XVIIIe siècle.

J'annonce 600 ans d'Histoire sur mon ascendance maternelle car j'ai atteint l'épuisement des sources vers 1600 pour plusieurs branches et pour une je bénéficie de la noblesse des ancêtres qui ont donc laissé des preuves autres que sur leur état civil. Pour ceux-là, la plupart du temps j'ai fait confiance à des généalogistes ou des associations qui ont travaillé sur l'arbre généalogique d'une célébrité. C'est le cas pour mes parentés avec René DESCARTES, Renaud SÉCHAN, Pierre DORIS ou la famille KOSCIUSKO-MORIZET. Et l'ascendance de Pierre DORIS m'emmène jusqu'aux alentours de l'an 1400. 

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