mardi 30 octobre 2012

Un peu de lecture

Le livre Un mariage scandaleux (1863) de notre cousine André Léo est lisible sur écran en cliquant ici. Certes, on peut accéder à une version numérique du livre, gratuitement, mais 500 pages sur écran... c'est un peu fastidieux !

lundi 29 octobre 2012

Un peu d'Histoire (la grande cette fois)

Je vous ai dit ici à plusieurs reprises qu'il m'est difficile de remonter notre histoire au delà du 17è siècle. Hormis les difficultés techniques (conservation et accès aux documents, écritures fleuries...) il y a surtout l’inexistence des documents avant 1600 (ou à peu près).
En effet, c'est la fameuse ordonnance de Villers-Cotteret (1539) qui a défini ce qui devait être inscrit dans les registres paroissiaux. En l'occurrence elle ne considérait que les baptêmes et les sépultures. En 1579, l'ordonnance de Blois crée les registres des mariages. 
Donc c'est l'Église qui tient les registres. Mais il faudra attendre 1736 pour que toutes les paroisses appliquent les ordonnances pré-citées, et qu'elles le fassent en double. Un exemplaire (la grosse) est destiné au greffe du bailliage tandis que l'autre (la minute) sera paraphé puis rendu au curé qui en a la charge. 

En 1792, la Révolution est passée par là, et l'état civil est créé. L'avantage majeur de cette nouvelle tenue de registres est ... la table décennale, adorée des généalogistes. En plus des actes transcrits, un registre est tenu à jour par décennie. Il reprend dans l'ordre alphabétique des noms tous les actes (naissance, mariage, décès) consignés en 10 ans. Cette table décennale permet au chercheur de ne pas lire toutes les pages d'un registre pour trouver un acte, mais de consulter le registre récapitulatif, qui lui donnera la date et la référence de l'acte souhaité. 

En 1810, l'état civil est réformé, par l'instauration de registres pré-imprimés. Les problèmes liés à l'écriture de l'officier d'état civil deviennent moins incontournables pour le généalogiste du XXIè siècle ! Bon, ce progrès n'est pas appliqué partout et sera abandonné entre 1830 et 1870, mais on continue à voir évoluer les actes jusqu'à l'arrivée des actes dactylographiés après la Première Guerre mondiale. Maintenant, depuis les années 1990, les actes sont tous informatisés. Et depuis 1897, les mentions marginales sur l'acte de naissance permettent de lier tous les actes de la vie d'un individu (mariage, divorce, décès).

C'est aussi à l’aune de cette histoire de l'état civil qu'il paraît plus aisé de remonter les branches d'une famille d'aujourd'hui et 1800, que de 1800 et 1600.

Les ancêtres de Jacques RABEAU

Vous aurez noté les dates auxquelles nous arrivons maintenant. Je ne vous cache pas qu'il devient difficile de tout déchiffrer et de trouver autant de détails sur nos ancêtres. 
Heureusement, la généalogie est une activité solitaire mais solidaire. Un généalogiste m'a contactée pour me dire qu'il avait déjà fait les recherches sur la branche RABEAU et m'a donné le fruit de son travail. Par ailleurs, j'adhère au Cercle Généalogique Poitevin, qui met à disposition de ses adhérents une base de millions de données. J'ai donc pu recouper ce que le généalogiste m'avait donné, et j'ai même pu compléter. 

Jacques RABEAU était le fils de Jean RABEAU et de Renée MENARD, mariés en 1698. Jean est né en 1671. Renée est décédée en 1769. Toujours à Vaux-sur-Vienne. 

Jean était le fils de Jean RABEAU et de Françoise BRION. Jean (père) est né à Vaux en 1640 et décédé 1703. Françoise est décédée à Vaux en 1694, à 50 ans (donc née vers 1644).

Jean était le fils de Melene RABEAU et de Jeanne BOUGREAU, mariés en 1635, toujours à Vaux-sur-Vienne. Melene est décédé à Vaux-sur-Vienne, en 1689, vers 84 ans (donc né vers 1605). Jeanne serait née vers 1610.

Evidemment, il est peu probable qu'on parvienne à remonter plus loin, puisque les archives avant 1600 sont soit inexistantes, soit indéchiffrables. 

Je vous donne un exemple de ce que ça peut donner avec le mariage RABEAU-MENARD qui date pourtant de 1698 (donc bien avant la barrière symbolique de 1600). Les deux actes relatent le même mariage, mais par deux curés différents. Donc vous verrez que l'un est inaccessible, alors que l'autre est un peu compréhensible, mais à peine plus !

Mariage RABEAU-MENARD (1698) Vaux-sur-Vienne

Mariage RABEAU-MENARD (1698) Vaux-sur-Vienne

Par exemple, sur le 2ème acte, on parvient en 4è ligne à distinguer la profession du père MENARD. Seulement je me demande si on lit menuisier, ou meunier !

Les parents de Jacques Guillaume RABEAU

Jacques est né le 4 mars 1704 à Vaux-sur-Vienne, n°3 mais 1er fils d'une fratrie de 7 enfants.

Baptême de Jacques RABEAU (1704) Vaux-sur-Vienne
Il a épousé Marie HILLÉRET le 4 mars 1726 à Vaux-sur-Vienne.

Mariage RABEAU HILLÉRET (1726) Vaux-sur-Vienne

Ils auront (à ma connaissance) 10 enfants en 21 ans. Au moins 5 d'entre eux ont été mariés. Pour les autres, j'ignore à peu près tout.
Jacques était laboureur, puis marchand.

mercredi 24 octobre 2012

Nanterre, révise tes classiques...

Nanterre, commune limitrophe de Suresnes, où je réside, a une rue dédiée à notre illustre cousine... enfin presque, parce que pour un hommage, ils auraient pu faire attention à l'écrire correctement : André Léo.

mardi 23 octobre 2012

Les parents de Louis François RABEAU

Jacques Guillaume, le père de Louis François, est né n°2 dans une fratrie de 10 enfants, en 1729 à Vaux-sur-Vienne. Ses parents sont alors mariés depuis 3,5 ans, son frère aîné a 2,5 ans. Suivront encore
Marie (1731),
Baptême de Marie RABEAU (1731) Vaux-sur-Vienne
Denis (1732-1789),
Baptême de Denis RABEAU (1732) Vaux-sur-Vienne
Jeanne (1734-1793),
Baptême de Jeanne RABEAU (1734) Vaux-sur-Vienne

René (1736),
Baptême de René RABEAU (1736) Vaux-sur-Vienne

Marie Catherine (1738),
Baptême de Marie Catherine RABEAU (1738) Vaux-sur-Vienne

Pierre (1744),
Baptême de Pierre RABEAU (1744) Vaux-sur-Vienne

Françoise (1746)
Baptême de Françoise RABEAU (1746) Vaux-sur-Vienne

et Louis (1748).
Baptême de Louis RABEAU (1748) Vaux-sur-Vienne

A l'heure où j'écris ces lignes, je m'interroge sur les 6 ans qui séparent Marie-Catherine de Pierre.... Peut-être que mes recherches approfondies me feront rencontrer d'autres frères et sœurs. Je n'ai pas encore trouvé toutes les dates de décès. J'ignore donc encore combien ont vécu jusqu'à l'âge adulte sur ces dix-là.

Jacques Guillaume, le père de Louis François, a été laboureur puis fermier, il a épousé Marguerite LÉGER à 31 ans (elle en a 19), et est décédé à 71 ans après un veuvage d'1,5 ans.

Mariage RABEAU-LÉGER (1760) Dangé
Sépulture de Jacques Guillaume RABEAU (1800) Vellèches

mardi 16 octobre 2012

Les RABEAU

Devant la pression populaire, je viens ici vous parler de nos ancêtres Rabeau :-)
Tout d'abord, pour les situer par rapport à Zéna, voici une jolie flèche :

Géographiquement, Louis était de Dangé, il y est né, y a vécu, et y est décédé. Il était charron. Il travaillait donc le bois, et fabriquait des roues (la voiture n'avait pas encore éteint ce métier traditionnel). Ses parents, Jacques RABEAU et Marie DENIAU, étaient également de Dangé. Son père était aussi charron.
Avec ses parents, on commence à voyager, de façon très relative.
En effet, si sa mère Françoise BRAGUIER, est bien décédée à Dangé en 1847, elle était native (1773) de la commune de Usseau, pas très loin (une 15aine de km). Son mariage avec Louis François RABEAU fut célébré à Sénillé (sud-est de Châtellerault, à 20 km de Dangé) en 1794. Lui est aussi décédé à Dangé (1842), mais il est né à Antogny (1768), juste à côté des Ormes. Là, on a franchi la "frontière" puisqu'on change de département et de région, mais cette notion est bien moderne ! Cela ne gêne que le généalogiste, car il peut accéder facilement aux archives de la Vienne, et moins facilement à celles de l'Indre-et-Loire.
Louis François n'était pas charron, il a travaillé la terre, il fut laboureur, journalier, agriculteur... Comme son père : Jacques Guillaume RABEAU.
Je vous conterai l'ascendance de Louis François dans un prochain petit billet. Préparez vos loupes, je vous collerai les actes pré-révolutionnaires. On va bien s'amuser ;-)

dimanche 14 octobre 2012

Branche Rabeau

Alors que je n'en finis plus de dépouiller des liasses de vieux documents notariés (que mes grands-parents pensaient mettre au feu !!!) un monsieur me contacte et me donne des éléments sur une famille Manceau. Je le remercie, mais ces Manceau-là n'ont rien à voir, même de loin, avec les miens. Un peu plus tard, il me recontacte et me dit que pour les Manceau, il ne trouve pas de parenté, mais que par les Rabeau, nous sommes cousins. Ah ? Racontez-moi tout !
Rabeau... c'est le nom de la grand-mère maternelle de Zéna. Hermance Augustine est née à Dangé en 1857, y a vécu, y a épousé son Charles, y a eu et élevé leurs enfants, est passée par Saint-Rémy-sur-Creuse, et est décédée à Dangé en 1911, à 53 ans.
Les Rabeau ont vécu sur plusieurs générations à Dangé, mais venaient de Vaux-sur-Vienne. Et c'est bien là que nous avons des ancêtres communs avec ce monsieur généreux qui m'a donné 3 générations qui me manquaient pour arriver à 1605, année de naissance de Maleine RABEAU, notre aïeul commun. 
Je finis de démêler les actes (du XVIIè siècle !) et je reviens vous raconter l'histoire des Rabeau.