samedi 25 novembre 2023

V comme... Vingt ans

En 1964, Charles AZNAVOUR écrivait et chantais les paroles de la chanson "Hier encore" : "Hier encore, j'avais vingt ans, je caressais le temps" 

Moi, j'ai eu 20 ans en l'an 2001, comme chantait Pierre BACHELET. J'étais alors étudiante et je ne connaissais pas mon futur mari. 

Ma mère s'est mariée quelques jours avant ses 20 ans.

Mon grand-père -- Marius le compagnon, vous suivez ? -- était en train de faire son Tour de France quand il a eu 20 ans, en 1951. Il n'a pas encore rencontré ma grand-mère et n'est pas encore allé au régiment.
Ma grand-mère s'est mariée et est tombée enceinte à 20 ans, en 1954.

Mes arrières-grands-parents :
A 20 ans, Gabriel était domestique agricole. Il avait travaillé chez divers patrons, mais n'était pas encore marié en 1928. 
Lucienne, elle, était mariée et venait d'accoucher de mon grand-père, en 1931. 
Georges était au régiment. Peu après son anniversaire, il fut envoyé en Orient pour 5 mois, en 1919.
Zéna n'était pas encore mariée en 1920. Mais je ne sais pas ce qu'elle faisait ni où elle était. Certainement entre les Ormes et Dangé.

Et vous, qu'avez-vous fait de vos 20 ans ?

jeudi 16 novembre 2023

N comme... Ne lisez pas la presse ancienne

J'ai toujours adoré la presse ancienne, avec ses réclames d'un autre temps et ses avis d'objets trouvés. Quand il s'agit d'un objet perdu, il y a souvent une récompense. Mais le plus surprenant avec nos yeux modernes, c'est le récit des faits divers. Je lisais hier le détail d'un avis de suicide, précisant que le fusil fut chargé peu avant le tir et que la tête fut totalement emportée. Avec précision : les gendarmes trouvères de la chair et de la cervelle à 15 mètres du corps !

Concernant mon arbre, il y a eu peu de faits divers. Plutôt des nécrologies. Mais le fait qui dépassa le cadre local date de 1903. Charles TRAINSON était chauffeur en papeterie. Il ne conduisait pas de voiture mais s'assurer de la bonne chauffe de l'eau. Il finit tragiquement. Je vous laisse apprécier la mention dans le journal La Mayenne du 14 mars 1903 (trouvé sur Retronews.fr).

mercredi 15 novembre 2023

M comme... Médaille de Sainte-Hélène

Le mois dernier je suis allée à Montamisé, près de Poitiers, à l'occasion des journées de généalogie organisées par le Cercle Généalogique Poitevin (CGP), dont je suis adhérente depuis 2007. C'est l'endroit idéal pour échanger sur des sujets divers, comme sur la méthode de recherche, ou sur une astuce, une base de données qu'on ne connaît pas, ou sur de la terminologie. Ainsi, j'ai pu échanger avec un homme qui adore l'Histoire et qui ne pratique pas la généalogie, mais qui s'intéresse aux travaux des autres. Il contribue à des indexations, mais ne passe pas des heures à explorer d'autres archives que celles qu'il indexe. Il ne connaissait pas le système de numérotation des ascendants ou des descendants, pratiqué par de nombreux généalogistes amateurs pour s'y retrouver dans leur arbre. Je lui ai donc expliqué comment cela fonctionne et il a trouvé ça épatant. De son côté, il a repéré que j'ai un ancêtre pour lequel je pourrais en apprendre davantage. En effet, il l'a trouvé rapidement sur ton téléphone, dans une base que je n'avais pas interrogée...

La base des médaillés de Sainte-Hélène est accessible ici, et nous informe : La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815. 

Alors on peut déjà regarder parmi tous les hommes de notre arbre, ceux qui ont vécu entre 1792 et 1857, et interroger la base.

Effectivement, parmi mes ancêtres, la base me ressort le nom de François GOUBARD, le grand-père paternel du grand-père paternel de mon grand-paternel ! 

Bien, et alors ? On nous donne ce relevé d'informations en précisant : "Voici les informations que nous possédons. Il est inutile de nous écrire pour demander des renseignements supplémentaires sur un médaillé" 

Sur le même site, on peut visualiser le type de reliques que nous pourrions trouver parmi les affaires d'un ancêtre, qui seraient passées de génération en génération. On y voit la médaille, avers et revers (voir ci-dessous), la boîte qui lui servait d'écrin, l'enveloppe qui contenait le brevet, le récépissé de réception de la médaille, ainsi que quelques exemples de pièces justificatives fournies par les ayants-droit. Mais je fais comment, moi, pour en savoir plus sur mon François ? Il l'a demandée sa médaille ? Ah oui, j'omets de préciser que cette reconnaissance n'est délivrée qu'aux seuls demandeurs. Il fallait donc être en vie en 1857 (année du décret) et justifier de son appartenance à la Grande Armée entre 1792 et 1815. 

La Foire aux questions du site nous aiguille pour nos recherches personnelles. On y apprend que si l'ancêtre vivait en France en 1857 (ce que je crois vrai), je pourrais trouver quelques informations aux Archives Départementales notamment la pièce justificative de son appartenance à la Grande Armée. Ah ! Il est précisé qu'aucun dossier n'existe plus, car un incendie a tout anéanti. Plus loin, on peut retrouver selon l'origine du soldat de Napoléon, la cote à interroger aux archives. Le mien était du Maine-et-Loire, alors il me faudrait interroger la cote 1 M 8/31 à 1 M 8/39.

J'ai fureté sur le site internet des AD49, et je me suis rendue à l'évidence, je n'apprendrai rien de plus à partir de mon canapé.

J'ai envoyé une demande par e-mail, afin de vérifier que je pourrais bien y trouver quelque chose. Je ne suis pas en Maine-et-Loire, mais j'y connais du monde, je pourrais économiser un aller-retour pour rien si je me renseignais en amont. 

Bingo ! La Directrice des AD49 me répond : "Comme suite à votre demande de renseignement concernant François GOUBARD, ancien soldat de la Grande Armée, je vous confirme que son nom figure sur la liste nominative des personnes en instance de recevoir la médaille de Sainte-Hélène. Cependant, les informations nominatives étant réparties sur plusieurs cotes, il vous appartient de poursuivre cette recherche en venant en salle de lecture du service consulter les dossiers de la sous-série 1 M 8."

L'aller-retour ne devrait pas être vain. J'ai envoyé une bouteille à la mer facebookienne, puisque j'ai, via ce réseau, quelques contacts en Anjou, et d'autres qui ont un réseau :-) On me répond de faire une demande via le forum du CGP, on ne sait jamais. 

Au final, deux personnes me proposent leur aide. Une généalogiste chevronnée qui n'est pas disponible tout de suite et une cousine non généalogiste mais qui habite près des AD et qui me propose d'être mon relais. Je remercie la 1ère et mandate la 2nde. 

Ce matin, alors que je me demandais encore ce que j'allais publier aujourd'hui, je reçois 3 photos de ma cousine. Elle est déçue de sa visite aux archives, elle aurait voulu trouver plus que ça (elle découvre la frustration de tout généalogiste !).

Elle m'explique : "En réalité il n'est pas conservé de pièces justificatives, seulement les réponses des communes à une demande urgente du préfet de communiquer les anciens militaires vivants ayant servi sous les drapeaux de 1792 à 1815 et leurs états de service. Les titres dont devaient justifier les intéressés ne sont plus au dossier, seulement une liste. Dans de rares cas des communes ont annexé des états de services (récapitulés toutefois dans le document que je te joins) ou un certificat de l'autorité militaire (ministère de la guerre)."

Elle me joint la liste établie par le maire de la commune de Huillé où figure bien François GOUBARD. J'ai aussi la photo de la demande du préfet adressé aux maires, datant du 24/08/1857 demandant la liste citée plus haut avant le 01/09 (!!)

Me voici donc la détentrice de la liste des hommes de Huillé remplissant les conditions selon le maire, en date du 30/08/1857. Je la reproduis ici, peut-être que cela pourrait intéresser quelque chercheur :

BOIGNIER François 75 ans né à Huillé
FRÉMONT Pierre 70 ans, né à Durtal
BROSSARD Pierre 68 ans, né à Huillé
GOUBARD François 69 ans né à Huillé <-- mon aïeul
COUBARD René 67 ans, né à Huillé --- alors lui, je vais chercher à le situer...
SEGUIN Jean 76 ans né à Huillé
ALLORY Jean décédé le 12 mars 1853
COMPÈRE René 73 ans, né à Huillé

En vrai, à ce stade de la recherche, rien ne garantit que François GOUBARD ait reçu un jour sa médaille. Mais je trouve ça tellement passionnant ! Et tant que je ne le sais pas, je me dis que c'est mon chat de Schrödinger !

mardi 14 novembre 2023

L comme... Louise, où as-tu péri ?

 Au début du ChallengeAZ2023, j'ai partagé ici ce que je sais de Louise GUIET car je ne trouvais pas son acte de décès. J'espérais trouver de l'aide, et j'en ai reçu ! Mais à ce jour, je ne sais toujours pas quand et où est décédée mon aïeule. 

Alors j'ai repris tout ce que j'ai pu. Les registres de décès des communes où elle a vécu jusqu'en 1936 (date de la dernière preuve de vie = recensement de la commune de Balesmes). Le registre des successions et absences des bureaux proches et plus éloignées. Les registres de décès des communes à hôpitaux. En vain. J'ai regardé le rencensement suivant de sa commune, au cas où... Et puis j'ai repris toute sa fratrie et leur descendance pour voir si Louise est citée comme témoin lors de noces par exemple... Rien de rien. Louise n'a plus été citée après ce recensement de 1936.

A moins que....

Dans sa fratrie, le nom a vécu. GUIET, ou GUET, ou GUIETTE, ou GUETTE, selon les documents. Et son prénom a aussi varié. Louise, Léonie, Victoire ou Victorine.

Bon, je m'use les yeux en sillonnant tous ces registes tourangeaux, mais j'avoue : j'adore ça (je ne vais pas cacher ma joie !). Et quand je trouverai enfin, la satisfaction n'en sera que plus grande !

lundi 13 novembre 2023

K comme... Kirielle

Après des années de recherches, je me retrouve avec une kirielle d'ancêtres et d'individus plus ou moins reliés à mon ascendance. Forcément, je l'ai bien cherché ! hi hi hi !

Kirielle : grande quantité.

Deux postures sont possibles face à cette looooooongue liste de noms, et je les ai testées toutes les deux. 

A chaque fois qu'on trouve un individu, on veut trouver ses parents, et on allonge la liste. On collectionne et on veut encore collectionner. C'est la 1ère posture. C'est grisant quand c'est facile. On remplit des cases et des cases, j'ai adoré accéder à une nouvelle génération, puis une autre encore, c'était génial ! Et comme j'adore les puzzles, ça m'allait bien !

Mais ça n'a duré qu'un temps. En vrai, je me demandais bien ce que chacun avait vécu, dans quel contexte, dans quelles conditions matérielles... Alors je suis passée à la 2è posture. Celle qui pousse à tout reprendre et à regarder ce qui se passe autour. Sur un acte de mariage, on observe mieux qui étaient les témoins. Sur un acte de baptême, on repère qui étaient les parains et marraines. On s'intéresse davantage au contexte historique -- paradoxalement, je ne m'étais jamais attardée à l'Histoire -- et on donne de l'épaisseur à cette liste de noms. 

Tous les chemins mènent à la généalogie pour qui est un peu curieux je crois.

samedi 11 novembre 2023

J comme... Je me souviens

En faisant nos recherches généalogiques, on découvre nos ancêtres et certains aspects de leur vie, mais je garde bien en mémoire que ce n'est qu'une façon réductrice de les connaître. Comme j'ai commencé jeune (15 ans), ça fait un moment que je cherche et que je trouve ! Pour varier les plaisirs, j'ai pris les monuments aux morts de quelques communes, pour remonter l'arbre des hommes qui y sont honorés. Ils sont morts pour la France, ils sont tombés pour notre liberté. Souvenons-nous d'eux.

J'ai aussi contribué à différents travaux collaboratifs, jusqu'à en initier un. Il n'est pas lié à ma famille, mais il me tenait à coeur par ce que je ne peux pas croire que ma famille n'a pas été touchée de savoir qu'un tel drame est arrivé tout près. Je parle ici du massacre de Maillé. Aujourd'hui, on commémore l'armistice de 1918, mais aussi les victimes et les anciens combattants de tous les conflits. Alors aujourd'hui, je me souviens des 124 civils morts sous la haine de quelques Allemands le 25 août 1944. Ils avaient entre 3 mois et 89 ans. Certains ont été tués à bout portant (y compris dans leur landau), d'autres ont été fusillés en rang. Et pendant des décennies on n'en a pas parlé. Le choix a été fait de tout nettoyer et de reconstruire le village. Il a bénéficié de l'arrivée du tout à l'égoût et de la modernité des années 1950. Un couple de riches Américains a offert tout ce qu'il a pu pour rendre aux habitants survivants un confort de vie. Ils ont acheté des tracteurs, de la vaisselle, des vêtements, des couvertures et des livres. Ils ont offert aux enfants survivants un voyage à Paris en 1949. 

Je me souviens de chacun des noms des victimes décédées ce jour-là. J'ai recomposé les familles avec l'aide de quelques autres bénévoles, et en lien avec la Maison du Souvenir qui oeuvre chaque jour pour qu'on n'oublie pas ce que qui s'est passé dans ce village de Touraine, le même jour que la libération de Paris. J'ai même été contactée par des descendants pour compléter certaines informations. Et puis j'ai aussi lu des témoignages. J'ai pu ajouter des photos de ces sourires qui ne sont plus. Et les derniers témoins s'éteignent chacun à son tour. 

Souvenez-vous avec moi en interrogeant la base que nous avons montée sur Geneanet. Vous y trouverez des gens du cru, des réfugiés qui ont voulu échaper aux bombardements de Paris et de Tours, vous y trouverez des Mosellans qui ont préféré se mettre au vert quand on leur a demandé de quitter leur région frontalière. Le sort en a décidé autrement : ils ont péri en Touraine, dans cette campagne paisible.

Vous y trouverez des résistants, sans qu'on sache encore aujourd'hui s'ils étaient coupables d'actions qui auraient pu expliquer cette réaction terrible. Vous y trouverez l'abbé PAYON, curé qui a pu entrer dans le village juste après le massacre et qui a écrit son témoignage. Vous y trouverez également son précedesseur, l'abbé PÉAN, qui était aussi résistant mais qui a été torturé par la Gestapo 6 mois avant le drame. 

Un massacre parmi tant d'autres, certes, mais un massacre intervenu au coeur de la Touraine agricole le 25 août 1944. N'oublions jamais.

vendredi 10 novembre 2023

I comme... il y a 600 ans d'Histoire dans mon arbre !

 En regardant la branche maternelle de mon arbre généalogique, je vois 21 générations comprenant celle de ma mère. Donc 22 si je me compte. C'est vertigineux. C'est improbable. Et pourtant... Alors oui, j'avoue, tout n'est pas encore vérifié, mais en grande partie ! J'ai commencé la généalogie en 1996, ça fait un paquet d'années maintenant. Et puis j'ai échangé avec d'autres généalogistes qui ont des recherches en commun, ou qui ont trouvé quelque chose pour moi. A force de publier toutes mes trouvailles (arbre letidadu sur Geneanet), y compris celles qui n'étoffent finalement pas mon arbre, j'ai multiplié les chances de contact, donc d'enrichissement (généalogique et humain). 

22 générations d'ascendance ! Toutes ne sont pas complètes évidemment. Il me reste du pain sur la planche. Et c'est ça qui est bien avec cette passion puzzlesque. On peut ajouter des pièces au fur et à mesure. Contrairement à Pénélope, on n'a pas besoin de défaire ce qui a été fait pour durer :-) 

Sur ce blog, je suis la génération 1. Avec ce repère, je peux donc annoncer que j'ai 7 générations complètes sur ma branche maternelle. A la génération 7 il y a un père inconnu. Donc à la 8è et au-delà, il y a un trou, mais pas seulement. C'est à partir de la 8è génération que j'ai des compléments à trouver (voir les statistiques de la 8è génération dans l'article précédent). Il me manque les parents de 17 individus. 

Dans les dernières générations, si j'ai la chance d'avoir listé quelques ancêtres, c'est parce qu'ils ont  des descedants plus illustres que moi. Donc j'ai pu faire le lien et "raccrocher" la branche de quelques célébrités. Cela m'amuse de trouver ce genre de parenté plus que ça ne flatte. Le 6è degré de parenté étant bien loin (celui qui nous lierait légalement en cas d'héritage !) il ne me reste plus qu'à continuer mon puzzle grâce à cette parenté !

Il est généralement assez facile d'atteindre la veille de la Révolution, hors situation particulière, car les archives paroissiales et d'état civil nous y mènent avec facilité. Les actes sont systématiquement enregistrés depuis 1792. Passer cette période pour remonter encore n'est pas si aisé. En regardant l'Histoire, on peut comprendre pourquoi. Hormis les difficultés techniques (conservation et accès aux documents, écritures fleuries...) il y a surtout l’inexistence des documents avant 1600 (ou à peu près).

En effet, c'est la fameuse ordonnance de Villers-Cotteret (1539) qui a défini ce qui devait être inscrit dans les registres paroissiaux. En l'occurrence elle ne considérait que les baptêmes et les sépultures. En 1579, l'ordonnance de Blois crée les registres des mariages. Donc c'est l'Église qui tient les registres. Mais il faudra attendre 1736 pour que toutes les paroisses appliquent les ordonnances pré-citées, et qu'elles le fassent en double. Un exemplaire (la grosse) est destiné au greffe du bailliage tandis que l'autre (la minute) sera paraphé puis rendu au curé qui en a la charge. 

Pour le généalogiste, il y a donc un fossé difficile à franchir au XVIIIe siècle.

J'annonce 600 ans d'Histoire sur mon ascendance maternelle car j'ai atteint l'épuisement des sources vers 1600 pour plusieurs branches et pour une je bénéficie de la noblesse des ancêtres qui ont donc laissé des preuves autres que sur leur état civil. Pour ceux-là, la plupart du temps j'ai fait confiance à des généalogistes ou des associations qui ont travaillé sur l'arbre généalogique d'une célébrité. C'est le cas pour mes parentés avec René DESCARTES, Renaud SÉCHAN, Pierre DORIS ou la famille KOSCIUSKO-MORIZET. Et l'ascendance de Pierre DORIS m'emmène jusqu'aux alentours de l'an 1400. 

jeudi 9 novembre 2023

H comme... Huitième génération

Ce ChallengeAZ 2023 est pour moi l'occasion de faire le point sur mon arbre, sur ce qui lui manque, sur les feuilles qui lui poussent encore, donc sur l'état de mes connaissances.

La 8ème génération en partant de moi vivait au XVIIIe siècle. Je l'ai complètement reconstituée. Je connais les 64 couples qui composent la 8è génération de ma branche maternelle, enfin presque, puique j'ai des aïeux, mais assez peu, nés de père inconnu. Par définition, je ne peux pas connaitre non plus les parents de ces pères inconnus. 

Je vous fais grâce de l'énumération de ces ancêtres mais je peux m'amuser à en tirer des statistiques.

Sur les 64 couples, j'en connais 62. L'un deux y figure deux fois car il y a un implexe. Donc on a 120 individus distincts + 2 ancêtres inconnus (parents d'un père inconnu de la 7e génération). C'est-à-dire que je connais 100 % des ancêtres possibles.

Les prénoms les plus présents dans cette génération sont : 

  • masculins : Jean, puis Pierre (plus de 13%), suivis de Louis (5 %), René et Jacques (3 %) 
  • féminins : Anne (10 %) puis Marie (8 %) et Jeanne (7 %), Renée (5 %)
Pour les noms, ils sont tous uniques, sauf deux, qui ont deux porteurs chacun, que je ne pense pas apparentés : FOURNIER et GIRARD.

La moyenne d'âge (en ne prenant en compte que ceux que j'ai pu calculer) est de 65 ans. 64,8 ans pour les femmes, et 65,2 ans pour les hommes. 

En faisant ces constats, je me dis que je devrais le faire pour toutes les générations, pour pouvoir comparer au fil des siècles. Mince, encore une nouvelle chose à ajouter sur la liste des travaux généalogiques ! :-) 

mercredi 8 novembre 2023

G comme... Guerres

En remontant le temps et l'Histoire, on empile les actes d'état civil et puis on essaye de s'imaginer ce que nos ancêtres ont connu. Mes origines sont exclusivement françaises. 

La branche maternelle de mon arbre généalogique (= ascendance directe) n'a perdu personne lors des deux guerres mondiales. Mais j'ai quand même de quoi raconter ici.

Ma grand-mère maternelle est née en 1934. Quelques années plus tard la France est coupée en deux. La ligne de démarcation se situe à 50 km de chez ma grand-mère. Dès juin 1940, son père Henri Georges TRAINSON s'engage dans la résistance. Pendant toute la guerre il contribue au passage de la ligne pour des évadés de camps de prisonniers. A partir de 1941, il constitue un dépôt d'armes chez lui sur les instructions d'un capitaine de gendarmerie. Il commit d'autres faits de résistance encore et surtout ma grand-mère, comme le reste de la fratrie, avait pour consigne de ne rien dire, surtout à quiconque demanderait... Au cours de mes recherches, plusieurs décennies plus tard, je feuilletais une publication de la presse locale commémorant les événements nationaux en reproduisant des coupures d'époque. Ma grand-mère pris peur à la vue d'un portrait. Elle m'expliqua que cette femme était venue par trois fois à la maison, pendant la guerre. Et les trois fois elle avait demandé à voir son père, et chaque fois il avait été prévenu et s'était carapaté. Sous le portrait, j'ai lu le nom de Clara Knecht. Il est facile aujourd'hui d'en savoir plus. C'était une Alsacienne qui servait de traductrice pour la Gestapo à Tours lors des séances de torture. Mon arrière-grand-père a survécu à la guerre jusqu'en 1960. On ignore ce qu'est devenu Clara Knecht, condamnée à mort par contumace le 6 septembre 1945 par la cour de justice d'Indre-et-Loire.

J'ai pu consulter le dossier de demande de reconnaissance FFI de mon ancêtre, au Service Historique de la Défense, écrit de sa main, relatant certains faits de résistance. Il n'obtint pas le titre, car il n'a jamais prêté allégeance à aucun organisme de résistance, pourtant il a contribué à tous ceux qui ont sillonné sa campagne.

Du côté de mon grand-père : né en 1931 et donc trop jeune pour être mobilisé en 1939. Son père avait 6 ans en 1914, trop jeune pour la Grande Guerre, mais pas pour la Seconde Guerre, il avait 31 ans... je n'ai pas trouvé de fiche matricule au nom de Gabriel Marius COUBARD (bureau de Châtellerault - classe 1918).

Il y a bien eu des prisonniers, ou des décorés, et même un dont le nom a été gravé dans la pierre de deux monuments aux morts, mais c'étaient des collatéraux (cousins, oncles....). J'en ai déjà parlé ici, il suffit de cliquer sur le libellé Monument aux morts pour en lire plus.

mardi 7 novembre 2023

F comme... François COUBARD, quand es-tu décédé ?

Je continue ce ChallengeAZ 2023 en listant les actes qui manquent pour compléter ma connaissance de mes ancêtres. La semaine dernière, je faisais part de ma recherche concernant le decès de Louise GUIET et des lecteurs ont commenté. Cela a permis de restreindre les années possibles de décès et donc le champ des recherches. Je recommence, ici, en vous expliquant où j'en suis concernant François COUBARD. 

François COUBARD a reconnu l'enfant de sa femme en l'épousant. L'enfant était Eugène Auguste dont vous avez lu l'histoire hier sur ce blog.

François COUBARD est né à Huillé (49) au début de l'année 1827 dans une famille de cultivateurs. Je ne sais pas grand chose de sa vie avant son mariage. Je sais seulement qu'il perd sa mère à 14 ans et son père à 31 ans.

Son mariage, qui semble bien être le premier, a lieu à Sermaise (49) en 1876. Il a 48 ans et il épouse donc une femme qui a déjà un enfant, né de père inconnu. Il le reconnaît et lui offre son nom. Avec cette femme, Marie MARIA, ils auront deux filles : Marie Louise (3 mois après le mariage !) et Célestine Marie 5 ans après.

En 1896, Marie Louise a 19 ans, et devient mère d'une enfant née de père inconnu. François devient donc grand-père à 68 ans. L'année suivante, Germaine a un petit frère, né aussi de père inconnu, il s'appelle Eugène, comme son oncle, mais ne vit que 7 jours. En fin d'année 1897, François perd sa femme et lui survit quelques années. 

C'est là que ça se complique pour moi. 

Les lieux de vie de François : 

  • 1876 et 1881 : Le Vieil-Baugé
  • 1894 : Jarzé
  • 1897 : Baugé / Le Vieil-Baugé

En 1900, 2 de ses 3 enfants se marient. François y est présent et il habite au Vieil-Baugé. 

Ensuite, je perds sa trace. J'ai cherché dans les registres des décès des communes de Baugé, de Clefs, et du Vieil-Baugé, selon les lieux de vie des membres de la famille. Mais les registres d'état civil et les tables décennales postérieurs à 1902 n'ont pas été versés aux Archives départementales de Maine-et-Loire. Leur numérisation n'est pas prévue pour le moment, donc il me faudrait aller sur place, et j'en suis loin.

J'ai interrogé la table des successions des bureaux de Baugé, de Durtal et de Seiches-sur-Loire. En vain. Je vais continuer sur cette voie-là. 

Avez-vous des pistes auxquelles je ne pense pas ?

lundi 6 novembre 2023

E comme... Eugène Auguste COUBARD né MARIA

Eugène Auguste MARIA était le grand-père paternel de mon grand-père maternel. Il est né de père inconnu le 13 novembre 1874 à Jarzé (49). Sa mère était elle-même née de parents inconnus et les déclarants de sa naissance ont choisi de l'appeler Marie MARIA. Le récit de mes recherches qui ont permi de retourver sa mère a déjà été publié sur ce blog (n'hésitez pas à utiliser les libellés pour trier les articles). 

Aujourd'hui, je vais donc mettre le projecteur sur Eugène Auguste MARIA. Il vivait à Sermaise (49) avec sa mère. Il a 13 mois quand elle s'y marie. Le jeune époux, François COUBARD, reconnaît l'enfant déjà né et lui donne son nom. Mon aïeul se nommera désormais Eugène Auguste COUBARD. Sa mère est domestique, et son père adoptif est journalier. 3 mois après la noce, le couple accueille un 2è enfant, c'est une fille : Marie-Louise. 5 ans plus tard, la fratrie s'agrandit avec la naissance de Célestine Marie.

Grâce à la fiche matricule militaire, je découvre le physique de mon aïeul : cheveux et sourcils noirs, yeux gris, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, 1m53. Sa taille n'était pas très grande. D'ailleurs, l'administration l'a ajourné pour défaut de taille en 1895 et en 1896, puis a fini par le classer dans les services auxiliaires pour défaut de taille en 1897.

Fin 1897, Eugène Auguste a 23 ans, il perd sa mère et déclare son décès. Il est alors domestique-cultivateur et vit au Vieil-Baugé (49). L'année suivante il réside au Plessis-Grammoire (49). Il y vit toujours alors qu'il se marie, à Angers, avec Clémentine CHARON. Comme nous l'avons détaillé lors du dernier article (D comme... Dix enfants dans la fratrie), le couple aura de nombreux enfants. A partir de 1903, la famille s'agrandit et vit en Touraine, Avoine, Chinon puis Beaumont-en-Véron. En 1918, Clémentine meurt à l'hôpital de Tours. Eugène Auguste (qui s'appelle Eugène ou Auguste selon les actes) se retrouve donc veuf, avec 9 anfants de 17 mois à 15 ans. Ils restent à Beaumont-en-Véron.

3 ans plus tard, il épouse Marie DUCHÊNE à Rivière (37), une cultivatrice veuve qui a un enfant de 2 ans né de père inconnu. A ma connaissance, Eugène Auguste n'a pas adopté cet enfant. 

En 1926, 1936 et 1946, Eugène est recensé à Rivière avec son épouse et son beau-fils, puis sans son beau-fils.

Eugène Auguste COUBARD est décédé à l'hôpital de Chinon, en mars 1952. 

samedi 4 novembre 2023

D comme... Dix enfants dans la fratrie

Les grands-parents maternels de mon grand-père se sont installés en Touraine rapidement après leur mariage, qui fut célébré en 1900 à Angers (49). J'ignore ce qui les a menés là. Ils étaient tous les deux originaires du Maine-et-Loire.

Eugène Auguste COUBARD et Clémentine CHARON ont accueilli leur 1er enfant en janvier 1903, Marcel Auguste, puis le 2è en février 1904, Maurice Henri, puis le 3è en mars 1905, Fernand Joseph. Tous les 13 mois ! 

Les naissances suivantes furent plus espacées : 

  • en novembre 1906, le 4è enfant est né, André Clément, 
  • en avril 1908, le 5è, Gabriel Marius, mon aïeul,
  • en juillet 1910, le 6è fils, Marc René,
  • en juin 1913, le 7è, Edouard Lucien,
  • en décembre 1914, la 1ère fille est née, 8è enfant du couple, Simone Clémence,
  • en octobre 1916, Georges Arsène est le 9è enfant. 
Ensuite ? 
Avant de raconter la suite, je me permets d'interrompre le récit. Notez qu'aucun des 9 enfants n'est mort en bas âge. 

Après le 9è enfant, les parents en ont peut-être eu un dixième. Mais je n'en trouve pas trace. Mon grand-père pense se souvenir qu'elle est décédée en mettant le 10è au monde, mais il n'est plus trop sûr.

Evidemment, j'ai cherché à trouver la trace de ce drame. Clémentine CHARON est décédée le 4 avril 1918 à Tours, alors qu'elle habitait à Beaumont-en-Véron, 50 km plus loin. Elle est décédée au n°2 du boulevard Tonnelé. Cette adresse est celle de l'hôpital, donc c'est cohérent. J'ai cherché dans l'état civil de Tours et de Beaumont-en-Véron, je n'ai pas trouvé la trace de cet enfant.

Il me reste à patienter pour que les archives de l'hôpital soient communicables... rendez-vous au ChallengeAZ 2038 !

vendredi 3 novembre 2023

C comme... Compagnons du devoir et généalogie

Mon grand-père est compagnon du devoir. J'en avais déjà parlé lors du ChallengeAZ 2015 et 2017.

Aujourd'hui, je voudrais élargir le sujet pour vous conseiller la recherche de vos ancêtres compagnons. Vous connaissez le Musée du Compagnonnage de Tours ? Déjà, je vous le recommande. Même sans avoir aucun compagnon dans la famille. C'est un monde qu'on méconnaît et qui vaut franchement la découverte.

Ensuite, sans se déplacer à Tours, vous pouvez explorer le site du Musée, et en bonus : effectuer une recherche dans la rubrique Généalogie. Quelle bonne idée !

La page détaille toutes les pistes que vous pouvez suivre mais propose également un formulaire de recherche.

Moi, je sais que mon grand-père est compagnon, donc je vérifie de temps en temps que la base est mise à jour en tapant juste son nom de famille. Cette année, pour la première fois, je l'y trouve. 

En revanche, c'est avec surprise que je découvre aujourd'hui (alors que je rédige ce billet) qu'un autre porteur du nom COUBARD a été compagnon, et là ça m'interpelle ! 

La fiche de cet homonyme est bien plus étoffée que celle de Marius le Tourangeau. Il y a tout une biographie étoffée des données d'état civil et de recensements. Autant dire que pour des généalogistes, ça fait plaisir.


Oh mince ! Je vais avoir envie de savoir s'ils sont apparentés ! Et comme mon grand-père est très âgé, je voudrais le savoir avant qu'il ne nous quitte. Il serait amusé d'apprendre une telle histoire !

jeudi 2 novembre 2023

B comme... Bel écart d'âge

J'ai déjà remarqué des faits dont la répétition est surprenante. Une date qui revient tout au long d'une branche, un événément qui se reproduit d'une génération à l'autre, sans que les protagonistes ne l'aient fait exprès. 

Aujourd'hui, je m'attarde sur des écarts d'âge importants. 

Mon grand-père maternel a toujours raconté qu'en rentrant du service militaire (18 mois passés sans permission au Maroc), il a rencontré... sa petite soeur ! Vous me direz que dans le temps, les fratries pouvaient couvrir une période assez importante. Certes. Mais mon grand-père est l'aîné d'une fratrie de ... deux enfants. On a donc Marius, né en 1931, et Annita, née en 1951. 20 ans d'écart.

Leur père (Gabriel COUBARD) faisait partie d'une fratrie étendue de 9 enfants, nés en 13 ans. Leur mère (Lucienne MANCEAU) c'est plus compliqué. En effet, à sa naissance en 1911 (vous noterez que les années de naissance jusque là finissent toutes par 1, mais on ne va pas repérer des faits marquants partout....)... Je reprends : à la naissance de Lucienne, il y avait déjà 3 enfants du côté de son père et 3 enfants du côté de sa mère. Donc Lucienne se trouve être la dernière d'une famille recomposée de 7 enfants. Mais on ne disait pas encore comme ça au début du XXe siècle. 
Il faut dire aussi que les parents de Lucienne avaient 22 ans d'écart !

Du côté de son père, Pierre MANCEAU, marié à 23 ans, veuf à 50, il y a une 1ère fratrie née entre 1878 et 1882. Du côté de sa mère, Marie FOURNIER, mariée à 20 ans, divorcée à 33, il y a une 2è fratrie née entre 1896 et 1903. Lucienne a donc 33 ans d'écart avec Benjamin, son demi-frère le plus âgé !

D'autres faits marquants à rapporter ?

mercredi 1 novembre 2023

A comme... A la recherche du décès de Louise GUIET

Pour démarrer ce ChallengeAZ 2023, je reprends mon arbre, côté maternel, et je regarde ce qui me manque. Je cherche depuis plus de 2 décennies, l'accès aux sources a largement évolué, et pourtant il reste des trous dans mes branches. Et c'est tant mieux : j'ai encore de quoi chercher ! \o/

Aujourd'hui, c'est le décès de Louise GUIET qui me manque. Elle était la grand-mère paternelle de ma grand-mère maternelle. J'avais déjà noté lors du ChallengeAZ 2015 que cette information me manquait. Ai-je avancé ?

Voici ce que je sais de Lousie GUIET.

Elle est née à Luzé (37) au printemps 1861, de François GUIET et Françoise BERTON. J'ai trouvé son acte de naissance aux Archives départementales. Selon le recensement de 1861, je sais qu'elle vivait à Luzé, lieu-dit Villevert, avec ses parents, sa soeur Jeanne, et leur grand-mère paternelle Catherine GIRARD. Cette dernière s'éteint alors que Louise a 5 mois. Avant ses 5 ans, elle accueille deux frères et une soeur. A 6 ans, elle perd son grand-père maternel Pierre BERTON. A 10 ans, elle a une dernière petite soeur. Ensuite, je perds sa trace, jusqu'à son mariage, en 1886. Elle a alors 25, elle vit toujours à Luzé, où elle épouse Charles TRAINSON, un cultivateur de deux ans son cadet. Il est originaire de Parçay-sur-Vienne, une commune un peu plus au nord. 

Ils vivront 17 ans ensemble, avant qu'il ne meurre tragiquement (accident de travail : chute dans une cuve d'eau bouillante). Il est devenu papetier à La Haye-Descartes. Ils ont eu 4 fils (dont 1 mort en bas âge) et 1 fille. Je les suis jusqu'en mars 1903 (date de l'accident). Louise se retrouve veuve à 41 ans, avec 4 enfants de 3 à 15 ans. Elle reste à La Haye-Descartes. Je l'y trouve en 1911, 1912 et 1919, avec un prénom qui varie : Louise, Léonie ou Victorine.

A l'été 1922, son dernier fils, Georges TRAINSON (le père de ma grand-mère maternelle) se marie aux Ormes (86) avec Zéna GAGNEUX. Louise assiste et conscent à la noce, elle a signé au pied de l'acte. Ensuite, je perds sa trace.

J'ai interrogé mon grand-père, qui pense être allé à ses funérailles. Sachant qu'il a renconté ma grand-mère en 1952, ça ne peut pas être avant. Il était au service ensuite, donc probablement 1954 au plus tôt. Mais la sachant née en 1861, cela fait une femme bien âgée... je ne suis pas certaine complètement de cette indication.

Pour compter large, je restreins la date de décès de Louise à une fourchette 1922-1960. J'ai épluché les décès de la Haye-Descartes, rien. J'ai interrogé les tables décennales des communes où vivaient probablement ses enfants : Avoine, Balesmes, Beaumont-en-Véron, Chinon, La Haye-Descartes, Luzé. Rien !

Je pourrais trouver Louise dans les recensements après 1922 (donc 1926, 1931, 1936 et 1946) mais où ?

Il me faut reprendre le parcours de vie de ses enfants, pour voir s'ils l'ont accueillie dans ses vieux jours. Avez-vous des pistes auxquelles je ne pense pas ?

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Mise à jour faite grâce aux commentaires reçus sous cet article :

Louise/Victorine GUIET a été recensée à Balesmes, lieu-dit Pain Bénit, en 1931 et 1936, où elle résidait seule. Elle n'y a pas été recensée en 1946. 

Son décès ne figure pas à Balesmes ni à Descartes entre 1936 et 1952. 

Louise ne figure pas non plus parmis les absents de la table des successions de Descartes 1936-1967. Pas non plus dans les tables de successions de Chinon 1936-1968

mercredi 25 octobre 2023

J'ai retrouvé les GOUBARD, ou presque

 Résumé des épisodes précédents. Je vous disais ici que mon grand-père tient son nom (COUBARD) de l'homme qui épousa son aïeule Marie MARIA, fille-mère. Lors du mariage, le jeune époux reconnut le fils de l'épousée et lui donna son nom.

J'écrivais aussi alors que : "Aussi loin que j'ai pu le vérifier, les GOUBARD sont originaires de Huillé, en Maine-et-Loire. François C. y est né. Son père François G. et son grand-père Guillaume y ont vécu et y sont morts. Je perds la trace géographique de la lignée GOUBARD avec Etienne... pour le moment, mais un jour peut-être que je la retrouverai.

Etienne GOUBARD

v

Guillaume GOUBARD 1752-1806

v

François GOUBARD 1788-1858

v

François COUBARD 1827- après 1900"

Depuis, le temps est passé et j'ai pu poursuivre les recherches. Je n'avais pas trouvé la naissance de Guillaume. J'ai pu trouver de l'aide et la naissance a été repérée dans la Sarthe. Sauf que... son nom était COUBARD, avec un C. Vérification faite, Guillaume portait bien le nom de son père : COUBARD. C'est le cas sur son acte de naissance comme sur son acte de décès. Il n'y a que sur son acte de mariage avec la demoiselle HUET en 1780 qu'il est nommé GOUBARD avec G. Donc on peut se dire que le nom de la lignée est bien COUBARD.

Donc nous voilà descendants de Sarthois. Guillaume est né à la Chapelle-d'Aligné, c'est en limite du Maine-et-Loire, puisque limitrophe avec la commune de Durtal. Ses parents étaient Etienne COUBARD et Magdeleine COIGNÉ. Je n'en sais pas plus pour le moment, je continue mes recherches.

samedi 20 mai 2023

Photo de mariage d'un autre temps


Cette photo a plus d'un siècle. Elle nous parvient de la Touraine rurale de 1912. Ce couple vient de se marier, ou s'en va le faire. Les habits sont beaux, les tenues sont soignées.

Pierre MANCEAU, je vous en ai déjà parlé ici. Mon ancêtre brun aux yeux bleus est né en 1853 dans les Deux-Sèvres dans une famille rurale. Marié une première fois, père de 3 enfants, il a migré vers le Véron au début des années 1890. Il s'est trouvé veuf à 50 ans. Ses enfants ont tous plus de 20 ans. Il reste seul presque 10 ans, aux Coudreaux, commune de Beaumont-en-Véron.
Marie FOURNIER est née en 1875 dans le Véron, dans une famille rurale. Mariée à 20 ans avec un maréchal ferrant auvergnat de 27 ans. Il vit aussi à Savigny. Ils partent vivre à Thouars (79) puis reviennent en Véron. Avec lui, elle a eu 3 filles en 10 ans. Ils divorcèrent en 1908 après 13 ans de mariage. La dernière née a 7 mois. Elle resta seule avec ses enfants aux Coudreaux, où elle eu une fille, Lucienne, en 1911.

Le 5 août 1912, Pierre épouse Marie à Beaumont-en-Véron. Par ce mariage, ils reconnaissent leur enfant. Lui a alors 58 ans, elle a 37 ans, et Lucienne a 9 mois. 

Cette photo me plaît bien. Déjà, elle a mis plus de 110 ans à venir jusqu'à moi. Et puis je perçois sur cette image une force de caractère chez cette femme.
Son parcours m'interpelle. Divorcée à 33 ans, en 1908, assumant ses enfants et ne reprenant pas aussitôt mari comme on peut le voir souvent dans les registres d'état civil. 
Elle a dû trimer cette femme, pour assumer son statut, pour assumer sa situation, et travailler avec des enfants jeunes. Ses 3 filles aînées ont grandi ont eu chacune deux maris. La dernière, Lucienne, est restée fille unique, a toujours vécu aux Coudreaux.

Sur cette photo, le couple que nous observons étaient les grands-parents maternels de mon grand-père maternel.

 

mardi 1 septembre 2020

Des photos du temps jadis

 Aujourd'hui, c'est Zéna qui nous transmet des photos. Merci cousine !

Si quelqu'un veut jouer au jeu des devinettes, faites-vous plaisir en commentaire, je mettrai à jour la publication avec les éléments donnés. Qui ? Quand ? Où ?







samedi 30 novembre 2019

Z comme... Zéna

Je vous invite à (re-)découvrir ce que j'avais écrit ici lors du Challenge AZ 2013 --> Z comme... Zéna !