jeudi 7 novembre 2019

F comme... Marie FOURNIER

Le ChallengeAZ est chaque année pour moi l'occasion de piocher un ancêtre et de le passer à la moulinette des archives. Alors cette année, je n'avais de F... je choisis donc d'en apprendre davantage sur Marie Louise FOURNIER. Elle était la grand-mère maternelle de mon grand-père maternel, donc une arrière grand-mère de ma mère.
Origine du nom FOURNIER : celui dont le métier consistait à faire le pain au four du village, donc l'ancêtre du boulanger.

Marie Louise est née le 18 mars 1875 à Savigny-en-Véron (37) dans une famille de cultivateurs. La France vient d'entrer dans la Troisième République et son président est Patrice de MAC MAHON. Marie Louise est née précisément au Port-Guiot chez ses parents. Je ne lui connaissais pas de fratrie. Mais l'écriture de ce billet m'a permis de lui trouver un frère aîné, Pierre François FOURNIER, né 5 ans avant elle.

Acte de naissance de Marie-Louise FOURNIER - Savigny - 1875
Pour suivre son parcours, on peut interroger les listes nominatives de recensement :
En 1876, on voit qu'elle habite au Port-Guyot, à Savigny, avec ses parents, son frère et son grand-père maternel. 

En 1881, c'est toujours le cas.

En 1886, le grand-père est décédé depuis 4 ans. Mais sur le recensement de Savigny, on voit que le reste de la famille vit toujours au même endroit et a une domestique.

En 1891, la famille est toujours là, mais sans la domestique.

En 1896, au Port-Guyot, je ne trouve plus que les parents Fournier dans la liste de recensement. Ce n'est pas surprenant. Marie a 21 ans. Elle est en âge d'aller vivre ailleurs, soit pour travailler chez un patron, soit avec son mari. Justement, Marie s'est mariée en 1895 à Savigny, avec un maréchal ferrant auvergnat qui vit à Savigny, Joseph GUERRIN. Avec lui, elle ira vivre à Thouars, où naquit leur fille aînée Joséphine (1896), puis ils revinrent à Beaumont-en-Véron où ils eurent Andrée (1901) et Alida (1903).
En 1908, le divorce fut prononcé à Chinon, au bénéfice de Marie. 
Elle fit un seconde noce en 1912, à Beaumont, avec Benjamin MANCEAU. Lors de ce mariage, les époux légitimèrent l'enfant née l'année passée : Lucienne Albertine née FOURNIER devient alors Lucienne Albertine MANCEAU.
A ma connaissance, Marie n'a pas eu d'autre enfant.
Elle a vécu aux Coudreaux, à Beaumont-en-Véron de 1906 jusqu'à son décès en janvier 1940.

Grâce à l'écriture de cet article, j'ai pu interroger mon grand-père, son petit-fils. Dans un premier temps, il m'a dit qu'il ne se souvenait pas de grand chose. En 10 minutes il a retrouvé la mémoire. Comme souvent, je lui ai donné un bout de fil et il a déroulé la pelote. Il a confirmé avoir eu 3 tantes nées du premier mariage de sa grand-mère. Les 3 ont eu 2 maris chacune. Et sa mère était bien fille unique.

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