Joyeux anniversaires

Et onze bougies !
Ce sont celles d'Arnaud, petit fils de Robert Trainson dit Bichon.

Cette semaine nous souhaitons également un joyeux anniversaire à Claudine, fille de Lucette, et à Brigitte, la maman d'Arnaud !

Point mort ?

Les nouvelles trouvailles se font moins nombreuses et pourtant ce n'est pas faute de chercher !
Du côté TRAINSON le plus lointain ancêtre trouvé est Joseph, grand-père de Henri-Georges. Il est né vers 1838, sûrement dans le sud de l'Indre-et-Loire, mais pour le moment je n'en sais pas plus. Les archives du 37 ne sont pas accessibles en ligne, donc il faut se déplacer aux archives municipales, mais sans savoir précisément dans quelle commune chercher...
Du côté GAGNEUX, le plus lointain porteur du nom en ligne directe est Jean né vers 1748, peut-être à Chaumussay (37). Pour les mêmes raisons je ne peux pas avancer plus loin pour le moment.
Du côté GUIET, le mystère est entier puisqu'à part la maman de Henri Georges nous ne connaissons personne de cette famille. D'où était Louise ? En quelle année est-elle née ?
Enfin, du côté JOUZEAU, nous connaissons l'existence de Jacques, sans connaître ses dates si son origine. Donc le plus lointain dont nous avons une trace datée est son petit-fils Pierre, dont nous savons qu'il s'est marié en 1762 à Marigny-Marmande (37).
Bien sûr c'est réducteur de s'arrêter à ses 4 noms seulement, mais il faut bien se limiter. Les recherches concernent plus de monde que ceux-là.
Quoi qu'il en soit, nos racines sont bien tourangelles depuis (au moins !) la Révolution.

Joyeux anniversaire

Souhaitons un bon anniversaire à Jean-Pierre Alberico, époux de Claudine Delalande, fille de Lucette Trainson.

Joyeux anniversaire

Aujourd'hui Julien Bourdoiseau souffle ses bougies, il est le mari d'Anne-Cécile Corbery, petite fille de Shadock Raymond Trainson.

Joyeux anniversaire

Aujourd'hui nous souhaitons un joyeux anniversaire à Jean, notre aîné à tous parmi les descendants de Zéna et de Georges.

Notre lien de parenté avec Dominique Bussereau

Je vous l'annonçais dans la semaine, nous avons un cousin célèbre : Dominique Bussereau. Oh bien sûr c'est un cousinage tout relatif puisque nous ne sommes pas de proches cousins, mais sur le papier il existe bien un lien de sang entre lui et nous.
Un beau schéma est plus parlant qu'un grand discours, je vous propose donc de regarder ci-dessous (pour le lire de façon plus claire, cliquez dessus) :

Donc nous voici rendus avant 1700, avec le mariage de Maurice CHARAUDEAU et Renée ROBINEAU. Leurs fils Pierre et Michel ont donné deux branches descendantes, au bout de l'une on trouve le ministre, et au bout de l'autre Zéna, et donc nous ! Ils sont nés à Antoigné, dans l'actuelle proche "banlieue" de Châtellerault (86).
Mon hypothèse de départ, dont je vous parlais en février, est donc vérifiée, et fausse, puisque Marie Bussereau n'a pas de lien de parenté connu (pour le moment) avec Dominique Bussereau, bien que portant le même nom.

Photo : Mouvement des Entreprises de France

Joyeux anniversaire

Aujourd'hui Ophélie à 15 ans et Cédric a 29 ans.
Elle est la petite fille de Bichon, et lui est celui de Shadock.


PS : j'ai raté quelques anniversaires ici ... je suis désolée, je vais essayer de tenir à jour le calendrier, comme ça vous pourrez tous suivre ! Quoi qu'il en soit, je vous embrasse.

Un cousin célèbre

Si vous avez un lien direct avec Zéna ou avec l'un de ses frères ou soeur, alors vous avez un lien direct avec .... (roulement de tambour) avec l'actuel président du conseil général de la Charente-Maritime depuis mars 2008, qui n'est autre que l'actuel Secrétaire d'Etat chargé des transports, j'ai nommé ...
Ah non tiens, je vous laisse chercher.
Il est né à Tours en 1952, fils de cheminot, c'est ?

Ajout du 19/12 :

Effectivement, c'est Dominique Bussereau.

En 1896

Charles Jouzeau et Armance habitaient "le petit village" à Dangé (86) Saint-Rémy-sur-Creuse (86), avec leurs enfants Charles et Armance, ainsi que Adrien Bertrand, un domestique.
La carte ci-dessus est le cadastre de 1831, également mis en ligne par les Archives Départementales.


A Mazières on trouvait en 1896 François Gagneux et son épouse Marie (Millet cette fois, pas Milet), et leur fils Adolphe, journalier.

Bonne pioche !

On peut lire sur cette image que Charles et Hermance vivaient à Dangé en 1901. Lui est dit charretier chez divers patrons, et elle sans profession. Leur fils Charles vivait avec eux et était domestique chez les Lecomte. Le F est mis pour Français. Les chiffres correspondent aux âges déclarés.
En marge (pas sur l'image) on apprend qu'ils habitaient à "Grand Croix".

On peut lire ici que les Gagneux vivaient à Saint-Rémy-sur-Creuse, à Mazières, en 1901. Sous le même toit nous trouvons Adolphe, patron fermier, Hermance sa jeune épouse, leur fils Adolphe et leur bébé Zéna. Dans la maison voisine il y avait François, en fait le père d'Adolphe, patron cultivateur, et son épouse Marie. Notons que cette fois elle ne s'appelle plus Millet, mais Milet...

Quelle bonne nouvelle !

Les Archives de la Vienne ont mis en ligne lundi 8 décembre 3 nouveaux fonds ou compléments de fonds d'archives numérisées :
- les plans du cadastre napoléonien de la Vienne (également disponibles désormais sous forme numérique en salle de lecture)
- les listes nominatives des recensements de population (1836-1901)
- les registres d'état civil pour la période allant de la fin des années 1880 à 1902
http://www.archives-vienne.cg86.fr/rubrique.php3?id_rubrique=22

Cela signifie que je vais pouvoir vérifier l'état-civil plus récent, et regarder qui vivait sous un seul toit, avec ou sans domestiques, combien de générations, et ensuite me plonger dans l'étude des cadastres des villages de nos aïeux.

De plus, je sais de bonne source que les archives notariales vont être numérisées tout bientôt, puis mises en ligne. Ce qui signifie que nous pourrons savoir quels biens possédaient nos ascendants, quelles terres, quels bâtiments, etc...

Alfred TRAINSON - mort pour la France

L'an mil neuf cent quatorze le premier octobre à six heures du matin, étant à Mourmelon-le-Grand, acte de décès de Trainson Alfred, caporal au 66e d'Infanterie, 2è compagnie, immatriculé sous le n° huit cent quinze, né le deux juin mil huit cent quatre vingt douze à Luzé, Indre et Loire, domicilié en dernier à La Haye Descartes, décédé à Mourmelon-le-Grand, le premier octobre à six heures du matin, fils de feu Charles et de Guiet Louise.

Dressé par nous, Coyon Raymond, officier d'administration de 3ème classe, officier de l'Etat-civil, sur la déclaration de Deloffre Victor, sergent infirmier 6ème section, et de Baudry Georges, soldat infirmier 6ème section, témoins qui ont signé avec nous après lecture.

Signé : Deloffre, Baudry, Coyon.
Pour expédition conforme L'officier d'état-civil
Signé : Coyon
Le 20 avril 1915 Pour copie conforme : Le Maire.

Signature : Philiponneau

Une fois encore je remercie Catherine Huet

Bon anniversaire !

Zéna fête aujourd'hui ses 21 ans.
Joyeux anniversaire petite cousine !


Zéna est la fille de Dominique,
petite-fille de Claude,
arrière-petite-fille de Raymond Trainson, dit Shadock

A la mémoire d'Henri Georges Trainson

Afin d'organiser tout ce que j'ai trouvé, avec et sans vous, sur la vie d'Henri Georges Trainson, j'ai créé la page Henri Georges Traison qui lui est entièrement consacrée. Elle est en cours de construction, mais vous pouvez déjà y trouver l'artcile de journal qui relate les circonstances du décès de son père Charles en 1903 alors qu'il n'avait que 4 ans, et un journal de soldat de la Grande Guerre qui nous aide à comprendre comment Alfred Edmond Trainson, le grand frère, a vécu ses derniers jours. Il avait 22 ans et est mort en octobre 1914. Henri Georges avait tout juste 15 ans.

Hors sujet

Comme vous pouvez le voir le site a changé de tête. J'espère que ça ne perturbera pas votre lecture ni vos participations. Le contenu est le même mais il devenait difficile de maintenir l'aspect, certains paramètres changeaient obligatoirement sans que je puisse les forcer. . . Je vous parle chinois ? Désolée, en tout cas j'ai pris le parti de changer l'aspect, mais le contenu reste intact.
Bonne lecture à tous !

Précisions :
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Citation d'Henri Georges Trainson

Un clic sur l'image l'ouvrira en grand, et elle y est très lisible.
Ce document contient ceci :

REPUBLIQUE FRANCAISE
Guerre 1939-1945

CITATION

- DECISION N°41 -
LE SECRETAIRE D'ETAT A LA GUERRE, CITE :
A L'ORDRE DE LA DIVISION
....................................................................................................

- TRAINSON, Henri, Georges - né le 3 mai 1899 à LA HAYE DESCARTES (I & L) demeurant à AVOINE (Indre et Loire)

Magnifique patriote. A contribué : durant l'occupation ennemie, dans des conditions difficiles et dangereuses, au passage de nombreux prisonniers de guerre français et alliés, évadés des camps d'Allemagne.
A fait preuve, en toutes circonstances, des plus belles qualités de courage et de dévouement.

....................................................................................................

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939-1945, avec Etoile d'Argent.

Fait à Paris , le 15 octobre 1951,
signé : de CHEVIGNE.

Pour Ampilation :
L'Administrateur de Ière cl. BOUZOU,
Chef du bureau des Décorations, P.O. Le Capitaine BENEY.

Les Trainson de Descartes

Lorsqu'on fait des recherches, on a plusieurs options. Les deux principales : 1- faire ses recherches tout seul, parce que c'est plus sûr ; 2- faire ses recherches à plusieurs parce que c'est un moyen de multiplier les chances de trouver. Pour ma part, je pense qu'il faut savoir allier ces 2 options.
Concernant les recherches généalogiques, il existe maintenant de nombreux outils qui permettent de trouver tout seul, et puis d'autres qui permettent de faire appel à de bonnes volontés. J'ai contacté une femme récemment qui propose de faire des relevés d'état-civil dans les registres de Descartes (37). Je lui ai demandé si elle avait quelque chose concernant la famille Trainson. La dame m'a répondu positivement, et m'a envoyé des images. Autant dire qu'elle m'a envoyé un trésor !!
Je vous présente les images ci-dessous. Pour les voir en grand, il suffit de cliquer dessus.
La générosité, l'altruisme et le don gratuit sont souvent sur le chemin des généalogistes. Catherine Huet, soyez ici remerciée.

Acte de naissance de Henri Georges TRAINSON
(remarquez la signature de Charles TRAINSON au pied de l'acte)


Acte de naissance de Madeleine Victorine, aînée de Henri Georges


Acte de naissance de Paul, cadet de Henri Georges

Gendarmes de Touraine dans la Résistance

Ca y est je l'ai reçu et je l'ai dévoré !

Gendarmes de Touraine dans la Résistance du Docteur Jack Vivier, aux éditions CLD.

J'y ai appris le rôle ambivalent des gendarmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Enfin pas tous, mais ceux qui ont continué leur métier de gendarmes tout en n'adhérant pas aux idées du gouvernement de Vichy. C'est ceux-là qui ont su fermer les yeux sur les sacoches de vélos pleines de vivres à l'heure des tickets de rationnement, se renseigner sur les zones de parachutage pour avoir d'autres terrains à surveiller à date de largage, ou bien rassembler les armes pour les donner aux civils qui résistaient contre les forces d'occupation...
Je n'ai pas trouvé de nouveaux détails sur les faits de Georges Henri TRAINSON, mais il y est cité par deux fois.
Extraits :

Pages 36-37 :

Fin 40 et début 41, à l'école de Cavalerie de Saumur, sont retenus prisonniers des Nord-Africains. Une organisation clandestine favorise leur évasion. Acheminés par Avoine, transportés le plus souvent par une voiture de la laiterie d'Avoine, de la maison Arceau, voiture que conduit M. Roger Bédut de Beaumont-en-Véron, ils sont pris en charge et approvisionnés par M. Trainson et conduits ensuite sur la ligne de démarcation. Les gendarmes, très au courant du fait, non seulement ferment les yeux, mais encore donnent toutes indications pour faciliter leur passage.

Page 61 :

Patriotes avisés et courageux, à Chinon, par exemple, les gendarmes Albert et Langoumois avaient récupéré des armes abandonnés dans les bois de Lerné et de Marçay après la débâcle.
Elles avaient été déposées chez M. Trainson à Avoine ; ce dernier les ayant soigneusement cachées, elles servirent à armer le groupe de Résistance d'Avoine Beaumont.

La Croix de guerre 1939-1945

La Croix de guerre 1939-1945 est une décoration militaire française destinée à distinguer des personnes (civiles et militaires), des unités, des villes ou des institutions ayant fait l'objet d'une citation pour fait de guerre au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Georges Trainson a reçu cette médaille pour faits de résistance. Il a eu l'étoile d'argent au titre de sa division.

Appel à la mémoire collective

Je recolle ici ce que Colette a proposé dans son dernier commentaire. Je suis aussi très intéressée par ce pan de notre histoire et j'aimerais en savoir un peu plus sur ce que notre famille au sens large a bien pu vivre, subir, assumer, supporter .... pendant cette période.

Je lance à nouveau un appel pour reconstituer la filière qui, pendant la dernière guerre, conduisait chez mon grand père Dupuy qui les passaient en zone libre, les personnes menacées par les Allemands que lui envoyait notre Georges. Quel réseau, dans la région de Chinon, était fréquenté par Georges qui se savait menacé au point de faire coudre par Madeleine des lames de scie dans les coutures de sa veste de charpentier. J'ai interrogé Claude Jouzeau qui ne se souvient pas, alors qui ? quelqu'un de la Trainsonnée : Lucette, Gisèle, Bichon, il n'y a plus beaucoup de contemporains mais le hasard donne parfois un coup de pouce.
Je vous embrasse
Colette

Que chaque personne lisant cet article puisse creuser la question, interroger les anciens ou utiliser des moyens autres... (je vais me tourner vers un ou des forums, on ne sait jamais !) J'ai jeté une bouteille à la mer ici

Pour ceux qui lisent ce message mais qui sont extérieurs à notre famille, voici les noms qui vont avec les prénoms cités plus haut :
Colette Champion, née Gagneux
Madeleine Gagneux, née Dupuy (mère de la précédente)
Georges Trainson
Lucette, Gisèle et Robert (dit "Bichon") Trainson, les enfants du précédent
Claude Jouzeau, un cousin de tous ceux-là

Complément de Colette :

L'itinéraire de cette filière : Georges Trainson charpentier couvreur à Avoine (près de Chinon) envoyait à mon grand-père Adrien Dupuy cultivateur à Dangé (près de Châtellerault) des gens qui pour leur survie devaient passer en zone libre. Mon grand-père possédait des terres dans la région de La Haye Descartes, pour les cultiver il avait le droit de franchir la ligne de démarcation avec un ouvrier et du matériel agricole, le tout transporté dans un tombereau tracté par un cheval, la journée de travail terminée il repassait seul la fameuse ligne, j'étais alors âgée de 8 à 9 ans, je me souviens seulement d'avoir vu passer des gens chez mes grands-parents, je ne crois pas avoir vu des femmes ou des enfants mais ces déplacements se faisaient fort discrètement. C'est seulement plus tard que je me suis posé des questions sur ces événements qui alors paraissaient tous naturels