K comme... Kilos d'actes
Parfois, quand je dis que je suis généalogiste, j'ai l'impression de dévoiler une lourde vérité à mon interlocuteur. A la fois j'adore parler de généalogie et à la fois je veux garder cette passion dévorante pour moi. Mais ce n'est pas pour moi seule que je cherche. Au-delà de mon plaisir (le même que lorsque je fais un puzzle, même si en ce moment j'en fais surtout de 12 pièces avec ma toute petite) je cherche pour raconter à la famille d'où elle vient. Sans cette envie de partager il n'y aurait pas eu ces blogs, ni ces arbres en ligne.
Je suis de la génération née une souris à la main, une souris d'ordinateur hein, n'allez pas chercher autre chose :-) je clique plus vite que mon ombre et je tape au clavier sans quitter l'écran des yeux. Je ne suis pas de la génération qui fait sa généalogie sur le tard. J'ai pris le virus bien tôt. Et pourtant je lis couramment des actes anciens, sur mon écran, tranquillement chez moi je scrute les registres des archives en ligne. Je ne suis pas allée ailleurs que dans les archives du SHD "en vrai".
Mais depuis quelques années, j'ai commencé à récupérer de vieux papiers, que les anciens trouvent au fond d'un placard. Ils voulaient en faire du feu, et puis se sont dit que peut-être je pourrais en sortir quelque chose, pour me plaisir d'abord, et pour leur curiosité ensuite.
J'ai déménagé en 2014, mais s'il y a bien une chose que je n'ai pas pu confier aux déménageurs... c'est LE carton dans lequel j'avais protégé et sur-protégé mes kilos de vieux papiers.
Je n'ai pas encore tout lu, je n'ai pas encore tout décrypté, mais je me les garde pour les soirs où la connexion fera des siennes.
Pour moi, ce carton, c'est un peu comme le dernier carré de la plaque de chocolat... je me le garde au cas où, pas très loin, pour le petit coup de blues ou pour le moment que j'aurai choisi pour le consommer.
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